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«Les exportations vers la France ont reculé d’environ 7% »

par La Rédaction
2 février 2016
En Non classé

Les exportations sénégalaises vers la France ont connu un recul d’environ 7% ces dernières années. C’est ce que révèle le Chef du Bureau économique à l’Ambassade du Sénégal à Paris. Dans cet entretien qu’il a accordé à Reussirbusiness.com, il revient sur plusieurs questions, notamment sur le rôle du bureau économique, la relation avec les sénégalais de France, les raisons de la faiblesse de nos exportations. Entretien.


Reussirbusiness.com : Quel est le rôle de votre département ?

Abdoulaye Mbodji : Le bureau Economique a pour rôle de promouvoir les possibilités d’investissements au Sénégal, de soutenir et encourager les entreprises françaises  en vue de leur installation et expansion au Sénégal mais aussi d accompagner les entreprises sénégalaises désireuses de prospecter le marché en France. Le Bureau économique de Paris a également pour mission d’assister les sénégalais établis sur le territoire français dans l’effectivité de leurs projets pour leur retour au Sénégal. Nombreux sont les ressortissants sénégalais qui aujourd’hui travaillent dans des entreprises de renommée en France et certains d’entre eux souhaitent retourner au pays, alors ils viennent vers nous afin de trouver l’aide nécessaire dans l’élaboration de leurs projets et aussi dans le but d’identifier les opportunités d’affaires au Sénégal,

Reussirbusiness.com : Les entreprises sénégalaises ne sont pas très présentes à l’export. Que faut-il  faire pour les rendre plus compétitives sur le marché international, français en particulier ?

Abdoulaye Mbodji : A ce sujet, un bon nombre d’efforts sont en train d’être faits, les exportations augmentent considérablement et les résultats apparaissent progressivement. Par le biais de l’ASEPEX (Agence Sénégalais pour la Promotion des Exportations). Les normes internationales sont de plus en plus respectées pour mieux répondre aux exigences du marché international. Il est important de noter que dans les échanges internationaux, le packaging est un atout de taille et la qualité des produits sont relativement pris au sérieux, donc il faut remplir toutes les conditions liées à cette  exigence pour exister. Jusque là, seuls les produits issus de l’agriculture pénétraient ces marchés, mais aujourd’hui, du fait des possibilités qu’offre la transformation de ces produits, de belles opportunités s’imposent dans certaines filières, notamment  pour la mangue, le bissap, le bouye… il en est de même pour les produits halieutiques. Comme  vous le disiez si bien, il devient impératif de se mettre aux normes. Pour y arriver, cela doit passer par la formation des exportateurs sénégalais, leur apporter les outils et les moyens pour faire face à la réalité du marché à l’international. Petit à petit, les acteurs des secteurs d’activité cités plus haut se mobilisent pour atteindre cet objectif. Je citerai comme exemple, les groupements de femmes qui se soucient de plus en plus de la qualité de leurs produits et qui effectuent des investissements non négligeables pour mieux vendre et être compétitives face à la concurrence.

Reussirbusiness.com : On parle de plus en plus de diplomatie économique, qu’est-ce-que cela revêt concrètement ?

Abdoulaye Mbodji : C’est une réalité et le sujet est de plus en plus évoqué dans les relations bilatérales economico-commerciales. Le Sénégal, dans sa quête vers l’émergence doit veiller à la symbiose de toutes les actions tendant à matérialiser cette vision. Aller chercher ce qui se fait de mieux dans d’autres espaces en se donnant l’ambition  de l’appliquer sur le territoire national, comme le savoir-faire, l’expertise, les innovations techniques…En France, nous avons comme objectif d’attirer de potentiels investisseurs et ainsi contribuer à booster les IDE… Nous incitons les opérateurs économiques à prendre en compte que l’idée n’est pas de délocaliser mais de créer des partenariats en Afrique qui aujourd’hui, est dans une phase de croissance indéniable et nous leur faisons comprendre par la même occasion qu’il est à leur avantage d’être présent sur le continent africain. Il faut noter aussi que l’international n’est plus une option dans le positionnement d’une entreprise mais une stratégie globale. Au Sénégal, 40% des investissements étrangers proviennent de la France et il y existe environ une centaine de filiales françaises qui représente 1/4 du PIB sénégalais et une masse de près de 150000 emplois. Le Sénégal grâce à son référentiel économique, le PSE (le Plan Sénégal Émergent),une vision très appréciée à l’étranger et du fait de son environnement des affaires propice  est devenu attractif et offre plusieurs atouts. L’Agence de la Promotion des Investissements (APIX) répond à cette volonté et elle met à la disposition des investisseurs un appui gratuit et personnalisé. Le bureau économique de Paris organise ponctuellement des foras qui réunissent les opérateurs économiques sénégalais et ceux de France, le but est de favoriser les échanges entre eux et de donner également aux entreprises sénégalaises, la  possibilité de nouer des contacts susceptibles de relancer, de réorienter ou de booster leurs activités. Cet idéal est aussi valable pour toutes les structures étatiques sénégalaises.

Reussirbusiness.com : Venons-en aux  transferts d’argent des migrants qui ne cessent de croître . Que faire afin qu’ils soient mieux gérés ?

Abdoulaye Mbodji : A ce jour, les transferts d’argent de nos compatriotes vivant à l’extérieur du pays dépassent l’aide public au développement. C’est plus de 800 milliards de FCFA qui sont envoyés annuellement au Sénégal. Cette somme pour le moment ne sert qu’à la consommation. Il faut songer à une utilisation plus productive et capable de créer des richesses par des investissements dans le secteur privé. Les sénégalais consomment de plus en plus, une opportunité se crée par le bénéfice d’installer des PME-PMI vouées à la fabrication des biens de consommation pour ne parler que de cette opportunité. Ce qui pourrait avantager l’emploi et pérenniser des revenus… Des structures sont mises en place pour apporter des solutions à cette problématique.

Reussirbusiness.com : Quels sont vos rapports avec les Sénégalais établis en France ?

Abdoulaye Mbodji : Les rapports sont bons et s’installent progressivement dans une confiance mutuelle. L’objectif  de tout sénégalais est qu’après avoir fini ses études ou sa formation, de mettre son savoir et ses compétences à la disposition de son pays. Et d’autres, les expériences acquises lors de leur parcours professionnel. En Europe, on commence à ressentir  les effets de la crise donc certains cadres sénégalais viennent nous voir avec des projets de création d’entreprise bien élaborés destinés au Sénégal. Ils souhaitent rentrer dans leur pays afin de trouver soit un emploi dans des structures nationales soit de s’installer à leur propre compte en créant des entreprises. Leur nombre augmente de plus en plus…  Auparavant, ceux qui venaient nous voir étaient le plus souvent dans le domaine des TIC, des Télécoms, mais aujourd’hui, la tendance évolue vers le secteur primaire. Aujourd’hui, nos compatriotes sont intéressés par ce secteur et viennent spontanément chercher les informations sur le foncier, les structures de financement, les marchés etc. Notre rôle est de mettre à leur disposition toutes les données qui leurs sont nécessaire et des informations sur une institution comme le Fonds d’Appuis aux Initiatives des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE) qui est l’organisme dédié aux sénégalais de l’extérieur. D’autres accompagnateurs financiers existent également comme le FONSIS, FONGIP, la BNDE…

Reussirbusiness.com : Comment se portent nos échanges avec la France ?

Abdoulaye Mbodji : La France est toujours restée un partenaire traditionnel et de premier plan pour le Sénégal. Elle est le premier partenaire économique du Sénégal que ce soit sur le terrain économique ou commercial. La France est notre premier fournisseur et se classe à la cinquième place sur la liste de nos principaux clients. Les exportations vers la France portent essentiellement sur les filières agricoles et de la pêche. Le volume de nos échanges s’est chiffré en 2014 à plus de 729 Milliards de francs CFA. Le Sénégal reste déficitaire à hauteur de 662 Milliards CFA. Les exportations sénégalaises vers la France ont reculé d’environ 7% ces dernières années, il faut donc tout faire pour réduire ce déficit  commercial. C’est l’une des actions du Bureau Economique de Paris qui met tout en œuvre  pour renforcer et équilibrer aux mieux les échanges commerciaux entre les deux pays. En ce sens, il faut aussi saluer le travail remarquable de l’ASEPEX.

 

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