L’agrobusiness est un maillon essentiel dans le développement du continent et des pays comme Madagascar ont tous les atouts pour en profiter, malgré cela la Grande Île tarde à exploiter tout son potentiel c’est ce que déplore un article newsmada.com.
D’après l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement (ONUDI), la transformation, la distribution, la gestion des ressources ect représentent prés d’un cinquième du PIB des pays d’Afrique subsaharienne. Pour Madacasr, les difficultés résident dans l’accès aux financements, la formation, l’énergie et surtout l’assainissement de l’environnement des affaires.
Il est paradoxal note le journal que la Grande île attise les intérêts en ce qui concerne son potentiel dans l’agrobusiness et dans le même temps, peine à les exploiter. Hommes d’affaires comme investisseurs accourent vers l’île mais ne trouvent pas un environnement propice au développement du secteur.
En tout cas, l’on ne cesse de répéter des chiffres forts intéressants comme par exemple 60% des terres cultivables sont en Afrique sub-saharienne sans vraiment engager les réformes qui vont avec. Depuis son élection à la tête de la Banque Africaine de Développement Akinwumi Adesina, a fait de l’agrobusiness son cheval de bataille.
Au Sénégal, d’importants programmes ont été lancés dans le cadre du Plan Sénégal Emergent ( PSE ) pour développer l’agriculture. C’est le cas du Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS) d’un montant de 581 Milliards de francs, qui vise non seulement l’autosuffisance d’ici 2017, mais aussi l’émergence de jeunes entrepreneurs modernes. Alors l’Afrique, futur grenier du monde ?
Crédit photo: cdn.antenne.re
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