• Récents
  • Tendance

Contribution d’un Think Tank marocain sur la Cop21

18 décembre 2015
Le Gabon distingue Tony Elumelu pour son engagement en faveur du développement africain

Le Gabon distingue Tony Elumelu pour son engagement en faveur du développement africain

7 mai 2025
Marché financier de l’UEMOA: Le Sénégal lève 193 milliards de FCFA

Marché financier de l’UEMOA: Le Sénégal lève 193 milliards de FCFA

2 mai 2025
La BIIC entre en Bourse : Une nouvelle ère pour le marché financier béninois

La BIIC entre en Bourse : Une nouvelle ère pour le marché financier béninois

28 avril 2025
50e Salon International des Inventions de Genève : Dix sénégalais primés

50e Salon International des Inventions de Genève : Dix sénégalais primés

14 avril 2025
Clôture anticipée de l’emprunt obligataire : le Sénégal lève 405 milliards FCFA

Clôture anticipée de l’emprunt obligataire : le Sénégal lève 405 milliards FCFA

11 avril 2025
FRADD-11 : Claver Gatete dégage des pistes de financement du Programme 2030 et de l’Agenda 2063

FRADD-11 : Claver Gatete dégage des pistes de financement du Programme 2030 et de l’Agenda 2063

10 avril 2025
Radioscopie de la politique fiscale du Sénégal

Radioscopie de la politique fiscale du Sénégal

9 avril 2025
Le FMI partage les priorités du président du Sénégal, déclare Abebe Aemro Selassie

Le FMI partage les priorités du président du Sénégal, déclare Abebe Aemro Selassie

8 avril 2025
Sangomar : 3,08 millions de barils de pétrole brut produits en mars 2025

Sangomar : 3,08 millions de barils de pétrole brut produits en mars 2025

7 avril 2025
Création d’emplois en Afrique : « le fossé est immense et ne cesse de se creuser » (Antonio Pedro)

Création d’emplois en Afrique : « le fossé est immense et ne cesse de se creuser » (Antonio Pedro)

7 avril 2025
L’Afrique doit adopter les technologies émergentes pour rompre avec des modèles de développement dépassés.

L’Afrique doit adopter les technologies émergentes pour rompre avec des modèles de développement dépassés.

7 avril 2025
Intégralité du discours du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, à la veille de la célébration de la fête de l’Indépendance

Intégralité du discours du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, à la veille de la célébration de la fête de l’Indépendance

3 avril 2025
  • Magazine
  • Dossier
  • Editorial
  • RB TV
  • Contactez-nous
  • Formulaire
  • Events
  • Articles à la Une
  • frred rtreez
  • Salon de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle
  • Numéro Gratuit
vendredi, 9 mai 2025
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses
Pas de résultat
View All Result
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses
Pas de résultat
View All Result
Pas de résultat
View All Result

Contribution d’un Think Tank marocain sur la Cop21

par La Rédaction
18 décembre 2015
En Non classé

« De Paris (Cop 21) à Marrakech (Cop 22) : Transformer l’essai »

Brahim Fassi Fih est le Président Fondateur de l’Institut Amadeus un think Tank basé à Rabat. Il se positionne aujourd’hui comme un laboratoire d’idées et un espace de débats sur les solutions a à apporter aux grands défis des pays du Sud en favorisant l’interaction entre sociétés civiles, gouvernements et le secteur privé. Son événement phare le Forum MEDays est classé à la 49eme place des conférences internationales. Dans cette contribution, Brahim Fassi Fih livre quelques idées sur la COP21 qui vient de s’achever à Paris et sur la prochaine COP (22) qui aura lieu à Marrakech.


 

L’Accord de Paris, sanctionnant les travaux de la Cop 21, est le premier accord sur le climat à caractère universel et global. Il est annoncé ambitieux, courageux et équilibré ; il est qualifié, partout dans le monde, d’historique. Plusieurs facteurs réels et éléments objectifs justifient cet hommage quasi unanime. L’Accord assure, en effet, un tournant majeur en fixant une trajectoire pour maintenir le plafonnement du réchauffement climatique, d’ici la fin du siècle, à 1,5 degré, en dessous des 2 degrés évoqués jusqu’alors. Il détermine des points d’étape à travers une entrée en vigueur en 2020, des clauses de révision tous les cinq ans et enfin, fixe un rendez-vous majeur, à partir de 2050, pour le « bas carbone » en programmant le déclin des énergies fossiles polluantes. L’Accord établit donc un cadre et une architecture pour réduire collectivement et durablement les émissions à effet de serre, demande impérative pour sauvegarder la planète et protéger l’Humanité.

Il est vrai que l’équation semblait insoluble, tant nous étions échaudés par les difficultés rencontrées lors des Cop précédentes, en raison notamment, d’intérêts nationaux divergents entre des pays aux situations énergétiques, géographiques ou de développement, diverses et multiples.

L’Accord de Paris assure également le principe de différenciation entre les pays, aux réalités et aux possibilités différentes : entre ceux développés, qui ont eu, depuis la révolution industrielle, une responsabilité majeure dans la dégradation climatique ; ceux émergents et pollueurs, comme la Chine et l’Inde ; ceux producteurs et fortement dépendant des ressources fossiles, comme les pays du Golfe ou le Venezuela ; ceux en développement, aux attentes socio-économiques légitimes et en droit d’accéder à l’énergie la moins coûteuse, et enfin ; ceux dont la survie même est en jeu, tels que les petits Etats insulaires du Pacifique ou des Caraïbes.    

Voilà pourquoi l’Accord de Paris semble combiner, à travers le principe de « justice climatique », les intérêts nationaux divergents par des traitements différenciés, selon les possibilités de chacun, et assurer des aides financières et des transferts de technologies vertes aux pays en développement pour qu’ils puissent, via le renforcement de leurs capacités, assurer, tout à la fois, leur transition énergétique et leur industrialisation. Le principe de la compensation financière, à travers lequel les pays en développement pourront, à la fois réduire leurs émissions et assurer leur adaptation, permettra, à ces derniers, potentiellement pénalisés par des efforts qui nuiraient à leur émergence, de bénéficier d’une enveloppe annuelle de 100 milliards de dollars, distribuée à partir de 2020, par les pays développés, premiers responsables du réchauffement climatique.

Autant de mérites notoires et de facteurs de succès incontestables d’un Accord « diplomatique » multilatéral adopté à l’unanimité des 195 Etats parties dans le contexte des Nations Unies. Néanmoins, il ne s’agit pas encore d’un véritable « Programme Climatique Mondial », précis, opérationnel et juridiquement contraignant, qui assure de manière irréversible, le passage aux actes. L’histoire du multilatéralisme nous apprend qu’entre l’adoption de principes puissants, comme ce fut le cas à Paris, et la mise en œuvre effective sur le terrain, le chemin est long et peut-être parsemé d’embûches. Ne dit-on pas que le Diable se cache dans les détails ?

Mais une Organisation Internationale, telle que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), demeure une enceinte soumise aux rapports de forces entre Etats. Elle reste, par définition, un instrument intergouvernemental au service de politiques nationales égoïstes. 

C’est, sans doute, la raison pour laquelle l’Accord de Paris ne prévoit pas de sanctions à l’endroit des éventuels contrevenants à leurs propres engagements nationaux. Les 29 articles de l’Accord n’arrêtent pas de mécanisme précis de contrôle, et encore moins de sanction, à l’image du Protocole de Kyoto, qui en raison de ce volet coercitif, n’a pas été ratifié par les Etats-Unis, sans oublier les pays qui en sont sortis, tels que le Canada, la Russie, le Japon, ou encore, l’Australie.

SM le Roi Mohammed VI avait prévenu, dans son discours prononcé lors de l’ouverture de la Cop 21, que le « rendez-vous qui est le nôtre aujourd’hui à Paris, n’est pas et ne peut plus être celui des Sommets et des Conférences que la Communauté des Nations inscrit régulièrement dans l’agenda des relations internationales ».

 

Le Souverain a, en grande partie, été entendu. Le succès de Paris est certainement le résultat d’un momentum international unique et d’une action diplomatique méritoire. La prise de conscience collective et la forte sensibilisation des opinions publiques, y compris en Chine, ont fait le reste. Il est vrai que l’Accord comporte de nombreuses obligations juridiques pour les Etats.  Si les contributions nationales en matière de réduction d’émissions restent volontaires dans leur ambition, chaque pays se verra désormais dans l’obligation d’en établir une, de la mettre en œuvre et de la réviser à la hausse tous les cinq ans à partir de 2020, dans le but d’atteindre les objectifs chiffrés fixés dans l’Accord. 

L’Accord de Paris prévoit également la création d’un mécanisme de transparence, à travers la mise en place d’un comité d’experts qui aura pour objectif de vérifier les informations transmises par tous les Etats (développés et en développement) et leurs progrès en matière de réduction des émissions. Selon les experts, cette obligation de transparence consacrera la règle du « name and shame », qui conduira inlassablement les Etats à respecter leurs engagements, compte tenu de la mise en jeu de leur crédibilité et leur respectabilité, en particulier vis-à-vis des opinions publiques.

Voilà pourquoi, on ne peut que se féliciter du « souffle nouveau » et des avancées majeures introduits et apportés avec succès à Paris, mais il faut tout de même rappeler qu’on ne saurait s’en contenter pleinement. L’effort collectif doit être poursuivi et précisé concrètement dans une mise en œuvre effective et efficiente.  

L’Accord de Paris – qui entrera en vigueur en cas de ratification, le 22 avril 2016, par au moins 55 pays représentant au moins 55% des émissions mondiales – est incontestablement un pari gagné et une percée historique qui consacre une volonté collective et universelle. Il faut féliciter tous les gouvernements et l’ONU, qui ont su, au-delà de répondre aux plus sceptiques et pessimistes, marquer l’Histoire, créer le momentum et faire la synthèse des différentes propositions.

A l’issue de cette étape parisienne et de la consécration d’un engagement mondial en faveur de notre Planète, la Cop 22, qui aura lieu à Marrakech au mois de novembre prochain, sera cruciale dans l’implémentation et le suivi de l’Accord de Paris, notamment à travers la définition des outils et mécanismes devant contraindre les Parties à respecter, à partir de 2020, leurs engagements pris à Paris. Le Maroc, sous l’impulsion et le leadership de SM le Roi Mohammed VI, possède une importante crédibilité internationale pour reprendre le relais et le flambeau de la France, afin de concrétiser et de viabiliser les espoirs nés de la Cop 21. Marrakech devra arrêter le chemin, le consolider et s’assurer que tout le monde l’empreinte.

+ Articles

L’équipe technique de l’Initiative Pharma en visite à Sahel Gaz, au Sénégal
Non classé

L’équipe technique de l’Initiative Pharma en visite à Sahel Gaz, au Sénégal

par La Rédaction
15/02/2022
0

Conduite par Mme Jane Karonga, responsable des affaires économiques de la CEA et chef du projet, la visite avait pour...

Lire plus
BANQUE : La BNDE change de logo et fait cap vers un nouvel élan

BANQUE : La BNDE change de logo et fait cap vers un nouvel élan

28/05/2021
JOURNEE MONDIALE DE L’AFRIQUE : UBA organise une rencontre virtuelle pour accompagner le leadership africain

JOURNEE MONDIALE DE L’AFRIQUE : UBA organise une rencontre virtuelle pour accompagner le leadership africain

21/05/2021

Bulletin Statistique T1 2020

24/07/2020
FIDAK 2019 : faible engouement autour des stands

FIDAK 2019 : faible engouement autour des stands

13/12/2019
IMT-SupDeco : Séminaire de rentrée bachelor innovation management et technologie numérique

IMT-SupDeco : Séminaire de rentrée bachelor innovation management et technologie numérique

25/10/2019

Discussion à ce sujet post

© 2018 Réussir Business | Tous droits réservés

reussirbusiness.com

  • Mentions légales

Suivez-nous

Pas de résultat
View All Result
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses

© 2018 Réussir Business | Tous droits réservés

error: Content is protected !!