• Récents
  • Tendance

Contribution de Moustapha Niasse

6 décembre 2015
Le Gabon distingue Tony Elumelu pour son engagement en faveur du développement africain

Le Gabon distingue Tony Elumelu pour son engagement en faveur du développement africain

7 mai 2025
Marché financier de l’UEMOA: Le Sénégal lève 193 milliards de FCFA

Marché financier de l’UEMOA: Le Sénégal lève 193 milliards de FCFA

2 mai 2025
La BIIC entre en Bourse : Une nouvelle ère pour le marché financier béninois

La BIIC entre en Bourse : Une nouvelle ère pour le marché financier béninois

28 avril 2025
50e Salon International des Inventions de Genève : Dix sénégalais primés

50e Salon International des Inventions de Genève : Dix sénégalais primés

14 avril 2025
Clôture anticipée de l’emprunt obligataire : le Sénégal lève 405 milliards FCFA

Clôture anticipée de l’emprunt obligataire : le Sénégal lève 405 milliards FCFA

11 avril 2025
FRADD-11 : Claver Gatete dégage des pistes de financement du Programme 2030 et de l’Agenda 2063

FRADD-11 : Claver Gatete dégage des pistes de financement du Programme 2030 et de l’Agenda 2063

10 avril 2025
Radioscopie de la politique fiscale du Sénégal

Radioscopie de la politique fiscale du Sénégal

9 avril 2025
Le FMI partage les priorités du président du Sénégal, déclare Abebe Aemro Selassie

Le FMI partage les priorités du président du Sénégal, déclare Abebe Aemro Selassie

8 avril 2025
Sangomar : 3,08 millions de barils de pétrole brut produits en mars 2025

Sangomar : 3,08 millions de barils de pétrole brut produits en mars 2025

7 avril 2025
Création d’emplois en Afrique : « le fossé est immense et ne cesse de se creuser » (Antonio Pedro)

Création d’emplois en Afrique : « le fossé est immense et ne cesse de se creuser » (Antonio Pedro)

7 avril 2025
L’Afrique doit adopter les technologies émergentes pour rompre avec des modèles de développement dépassés.

L’Afrique doit adopter les technologies émergentes pour rompre avec des modèles de développement dépassés.

7 avril 2025
Intégralité du discours du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, à la veille de la célébration de la fête de l’Indépendance

Intégralité du discours du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, à la veille de la célébration de la fête de l’Indépendance

3 avril 2025
  • Magazine
  • Dossier
  • Editorial
  • RB TV
  • Contactez-nous
  • Formulaire
  • Events
  • Articles à la Une
  • frred rtreez
  • Salon de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle
  • Numéro Gratuit
dimanche, 11 mai 2025
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses
Pas de résultat
View All Result
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses
Pas de résultat
View All Result
Pas de résultat
View All Result

Contribution de Moustapha Niasse

par La Rédaction
6 décembre 2015
En Non classé

Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal Moustapha Niasse à l’occasion de la 38ème Conférence de l’Union Parlementaire Africaine – UPA qui  a pris fin dimanche à Bissau ( – 5 – 6 décembre 2015), délivre un message sur le thème : « le changement climatique ».


 

 

Contribution de M. Moustapha Niasse,

 

 

Quelques données essentielles sur le changement climatique

 

  1. Une question de définitions

Un changement climatique – qui se dit aussi un dérèglement climatique – correspond à une modification durable des paramètres statistiques du climat global de la terre ou de ses divers climats régionaux à divers endroits géographiques de la planète, en termes de latitudes et de longitudes.

La durabilité des modifications qui interviennent se chiffrent en décennies ou en millions d’années.

Le changement climatique, expression souvent utilisée au pluriel, sous la formule « les changements climatiques », est dû à des processus intrinsèques à la terre, à des influences extérieures ou, plus récemment, à des activités humaines ainsi qu’au développement de l’industrialisation moderne.

  1. Quelques données précises

Le changement climatique est anthropique quand il est le fait des émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines.

Ces activités modifient la composition de l’atmosphère de la planète.

Le changement climatique peut également provenir de variations naturelles du climat.

Ainsi, le changement climatique, aujourd’hui, intègre une double référence, lorsqu’il traduit tout changement dans le temps, qu’il soit dû à la variabilité naturelle ou aux activités humaines.

Présentement, et dans la philosophie de la COP 21, qui se déroule à Paris, en France, depuis quelques jours, le changement climatique est analysé relativement aux activités humaines, face aux dangers de plus en plus pesants, que causent la pollution multiforme qui menace la santé humaine, la dégradation de l’environnement humain, les conséquences produites par la désertification, la sécheresse, le déboisement des forêts, la raréfaction et la détérioration de l’eau.

Sous l’éclairage de telles données, les variations climatiques qui relèvent de la dérive des continents, du mouvement des astres et des planètes, de l’intensité des effets du Soleil, constituent des phénomènes contre lesquels les Scientifiques recherchent et trouvent progressivement les moyens de lutte les plus appropriés.

  1. Le changement climatique et l’Afrique

Le réchauffement planétaire, comme indiqué ci-dessus, provient, tout à la fois, de données cosmiques et planétaires, d’une part, et cela depuis 450.000 ans avant Jésus-Christ, à l’époque de l’interglaciaire de Wall, puis 400.000 ans avant Jésus-Christ, au temps de la glaciation de Günzou Nébraskien, en passant jusqu’il y a 70.000 ans, par la glaciation de Würmu.

Il y a 11.625 années, est survenue la période interglaciaire de l’Holocène – Holocene Climatic Optimum -, désigné comme le nouveau réchauffement de l’Holocène.

Ces références historiques permettent de retracer l’histoire humaine dans sa relation avec  des variations climatiques qui ont commencé, en réalité, avant même l’apparition de l’homme sur terre. Ce genre de variations climatiques a conduit à la disparition des dinosaures.

Il serait trop long de remonter à l’ouvrage du Philosophe grec Théophraste qui parlait déjà des raisons climatiques qui avaient conduit à la disparition de peuplements entiers comme l’Atlantide. La Paléoclimatologie permet, dans ce domaine, de suivre les variations liées aux changements climatiques ayant affecté les sols et les espèces, au fil de la dérive des continents et des périodes de glaciations successives, dont celle qui a frappé le continent européen pendant 100.000 ans.

La communauté internationale – la COP 21 (21ème Conférence des parties à l’Accord International sur les Changements Climatiques et leurs effets) en est une illustration –  s’est mobilisée activement pour faire face aux formes modernes du changement climatique. L’objectif est d’évaluer l’ensemble des informations d’ordre scientifique, technique et socioéconomique qui sont nécessaires à l’homme moderne pour comprendre et maîtriser les risques liés au changement climatique, dans le but fondamental de trouver les stratégies les plus efficaces pour en combattre les conséquences et protéger l’humanité d’un désastre généralisé qui ferait que l’air ne serait plus respirable pour les humains, qu’il n’existerait plus, en quantités suffisantes, ni eau ni nourriture pour les humains et pour les animaux, ni même un espace physique pour se mouvoir sans dangers.

Revenant à l’Afrique, il y a lieu de souligner le phénomène de la pollution de l’atmosphère terrestre, avec l’agression de l’effet de serre et le réchauffement de la planète, les menaces les plus graves sont la sécheresse, la salinisation des terres, la disparition des forêts, la désertification qui avance à grands pas – 12 kilomètres en moyenne chaque année – phénomènes visibles et vécus dans le Sahel et dans les déserts de Gobi et du Kalahari.

Il est évident que l’Afrique est concernée au premier plan, dans ce combat pour sauver la planète terre et l’humanité, alors qu’elle produit le moins de gaz à effet de serre.

Cependant, il est juste de rappeler que la désertification contribue, négativement, aux modifications locales et globales du climat, s’il s’y ajoute les incendies de savane, bien fréquents sur notre continent, avec la production de poussières récurrente sous la forme d’aérosols qui influent sur la pluviométrie et par leur albédo, plus importante qu’en milieu végétalisé, l’albédo se définissant comme un amplificateur de la pollution atmosphérique, et comme la proportion, en pourcentage, du rayonnement solaire arrivant au sol et réfléchi vers l’espace.

En guise de conclusion, il y a lieu de souligner que la matière qu’est le changement climatique, est, à un degré plus qu’élevé, tellement chargé de données multiples et multiformes, que l’effort humain, présentement déployé, ne devrait être relâché sous aucun prétexte.

Le génie humain, dont Dieu a doté ses créatures, bipèdes pensants, constitue une source inépuisable d’inventivité et d’immenses capacités pour faire face, à la condition fondamentale d’une solidarité préalable, planétaire, organisée et juste. C’est tout le combat, dans son contenu comme dans ses ambitions, qui est présentement mené à Paris, dans le cadre de la COP 21, 21ème Conférence des parties à l’Accord International sur les Changements climatiques.

Au Bourget, toutes les nations, malheureusement à des degrés divers, en fonction d’intérêts contingents, sont mobilisées pour faire face aux phénomènes causés par les changements climatiques.

Un Accord global, inclusif et contraignant,  est un impératif non négociable et un objectif à atteindre. Dans le cas contraire, des pays, parmi les plus puissants, continueraient à produire des gaz à effet de serre, au détriment de l’humanité tout entière. Ce souvenir de la chute de la météorite duChicxulub[MPN1] [MPN2]  – qui a provoqué l’effondrement, depuis des millénaires, de la biodiversité à la fin du Jurassique (de – 201, 3 à – 145 millions d’années), permet une solidarité planétaire face aux dangers qui menacent la planète terre.

Le Protocole de Kyoto, consacré aux questions liées au changement climatique, n’a pas été signé par deux grands pays de l’Hémisphère Nord.  La COP 21 doit corriger cette situation et ramener l’humanité à la raison.

 

Dakar, Décembre 2015

Moustapha Niasse

 

Crédit photo: sn.africav.net

+ Articles

L’équipe technique de l’Initiative Pharma en visite à Sahel Gaz, au Sénégal
Non classé

L’équipe technique de l’Initiative Pharma en visite à Sahel Gaz, au Sénégal

par La Rédaction
15/02/2022
0

Conduite par Mme Jane Karonga, responsable des affaires économiques de la CEA et chef du projet, la visite avait pour...

Lire plus
BANQUE : La BNDE change de logo et fait cap vers un nouvel élan

BANQUE : La BNDE change de logo et fait cap vers un nouvel élan

28/05/2021
JOURNEE MONDIALE DE L’AFRIQUE : UBA organise une rencontre virtuelle pour accompagner le leadership africain

JOURNEE MONDIALE DE L’AFRIQUE : UBA organise une rencontre virtuelle pour accompagner le leadership africain

21/05/2021

Bulletin Statistique T1 2020

24/07/2020
FIDAK 2019 : faible engouement autour des stands

FIDAK 2019 : faible engouement autour des stands

13/12/2019
IMT-SupDeco : Séminaire de rentrée bachelor innovation management et technologie numérique

IMT-SupDeco : Séminaire de rentrée bachelor innovation management et technologie numérique

25/10/2019

Discussion à ce sujet post

© 2018 Réussir Business | Tous droits réservés

reussirbusiness.com

  • Mentions légales

Suivez-nous

Pas de résultat
View All Result
  • Reussir Business
  • Actualités
  • Reportages
    • Entrepreunariat
      • Management
  • Banque
  • Finance
  • Bourses

© 2018 Réussir Business | Tous droits réservés

error: Content is protected !!