Ces supports sont presque tous revenus sur le décalage de la rencontre du Club de Paris. Le quotidien Walfadjiri estime que si la rencontre avec le Groupe consultatif est reportée à une date ultérieure, ce n’est pas à cause de «l’impréparation du ministère de l’Economie et des Finances», mais plutôt à cause de «considérations politiques». C’est la version fournie par le Coordonnateur de l’Unité de coordination et de suivi de la politique économique. Pour Mayacine Camara, le Sénégal est fin prêt pour aller à la rencontre.
L’autre information économique de la semaine, c’est la 6ème revue de la mission du Fonds Monétaire International (FMI). Comme l’a soutenu Sud Quotidien, le FMI a remis une couche. Le contexte est ainsi moins rose que lors de la 5ème revue de l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE), en avril dernier pour conclure que les missions du FMI au Sénégal se suivent et se ressemblent. C’est encore le secteur énergétique qui en a pris un sacré coup. On peut lire sur les colonnes du journal que «le Fmi pousse, pousse encore…». Comme lors de la 5ème revue, la mission du Fmi a réitéré sa «préoccupation» par rapport à la situation du secteur énergétique qui continue d’afficher des déficits importants, limitant ainsi la capacité du gouvernement à financer les dépenses prioritaires qui, selon la déclaration du Fonds, constitue un «lourd fardeau» pour les finances publiques (plus de 2 % du PIB par an) et «un frein important à la compétitivité et la croissance de l’économie».
Le Quotidien, pour sa part, titre : «ISPE : les blocages persistent dans l’Energie et les réformes, le Fmi et le Sénégal d’accord pour ne pas conclure vite». Dans l’article, il est écrit que les points d’achoppement n’étant pas totalement levés à la fin de la 6ème revue de l’ISPE, les deux partenaires ont décidé de laisser les choses en l’état, jusqu’à ce que le gouvernement précise ses nouvelles priorités économiques.
Le Populaire essaye de donner des détails en titrant : «Sénégal : le FMI prévoit une croissance de 4 % pour 2013». La mission du FMI confirme la perspective de croissance du Pib de 4% pour 2013 et prévoit un taux de 4,6% pour 2014, selon notre confrère.
Le Sénégal poursuit sa route sur le chemin de la croissance, mais moins forte que prévue. Soit 4% au lieu 4,3% cette année (avec une inflation à 1%) et pour 2014 et 4,6% au lieu de 4,8%. «On n’assiste pas au Sénégal à un décollage de l’économie», souligne un expert, dans les colonnes du même journal.
Quant au Soleil, il parle de «politique de coopération» pour dire que la Chambre de Commerce de Dakar s’inspire de l’expérience française. «La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar veut s’inspirer de l’expérience française afin de jouer pleinement son rôle dans la nouvelle politique de coopération du Sénégal». Un séminaire a été ouvert, sur le thème : «Le rôle des Chambres de commerce dans la mise en œuvre des politiques de coopération», peut-on lire dans l’article.
Une autre actualité économique, traitée par l’APS et le Soleil, concerne la liaison maritime Dakar- Ziguinchor et elle est relative à l’arrivée de deux nouveaux bateaux pour faciliter la desserte. Ces bateaux sont destinés à faciliter la politique de désenclavement de la Casamance.
D’autre part, le barrage de Diama sera bientôt réhabilité avec le soutien de la Banque mondiale. Si l’on croit le Directeur Général de la Société de Gestion et d’Exploitation du barrage de Diama (SOGED), mais il s’est gardé de préciser le montant du financement devant provenir de le Banque Mondiale. Ainsi, Le Soleil titre : «la Banque Mondiale s’engage pour Diama».
«L’un des barrages les plus importants du fleuve Sénégal est en état de dégradation avancée. Heureusement, avec le concours de la Banque mondiale, sa réhabilitation va bientôt démarrer», renchérit le journal.
Le barrage de Diama, dans la région de Saint-Louis, «sera bientôt réhabilité», grâce à un financement de la Banque mondiale, a déclaré M. Tamsir Ndiaye, le DG de SOGED. Les ouvrages du barrage sont actuellement défectueux.
Pour la préservation des ressources hydrauliques, la Banque Africaine de Développement (BAD) finance la réhabilitation du lac de Guiers, à hauteur de 12 milliards FCFA, selon l’Observateur. On peut y lire que : «l’institution financière dirigée par le Rwandais Donald Kaberuka a décidé de financer le projet de restauration des fonctions écologiques et économiques du lac de Guiers».
Quant au quotidien Le Populaire, il traite de l’agriculture pour annoncer l’arrivée des premières récoltes. Ainsi, ce qu’on peut retenir est que l’arachide et le maïs ont envahi le marché ‘Sandika’ et les commerçants se frottent les mains. Selon le journal, les prix du kilogramme d’arachide est vendu entre 200 ou 300, voire 400 francs, selon la qualité du produit.
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