A l’image des grandes puissances économiques de ce monde, le Canada veut participer au décollage de l’Afrique. Le pays du grand nord vise 10 Milliards de dollars d’échanges en 2020 grâce à Exportation et Développement Canada (EDC), société de financement d’entreprises à l’échelle mondiale qui a ouvert une représentation à Johannesburg.

L’Afrique du Sud est la porte d’entrée par laquelle la société de financement d’entreprises Exportation et développement Canada veut générer 10 Milliards de dollars américains par ses activités en Afrique au cours des cinq prochaines années. Cette grande ambition a été annoncée à travers un communiqué transmis à APO.com consulté par REUSSIR.
« Riche de 70 ans d’expérience en financement international et d’un volume d’affaires de près de 100 Milliards de dollars américains par année, EDC a le capital et l’expérience nécessaires pour traiter des transactions de toute envergure pour les entreprises subsahariennes. L’investissement d’EDC en Afrique subsaharienne vise le long terme : nous avons l’intention de devenir un partenaire de croissance pour les banques et les sociétés avec lesquelles nous tisserons des. C’est ce qui distingue EDC des autres acteurs du secteur financier : nous mesurons notre succès à l’aune de celui de nos clients. En plus d’offrir des solutions de financement innovantes et fiables, nous pouvons aussi faire office de recruteurs de talents dans la chaîne d’approvisionnement relations » a déclaré Jean-Bernard Ruggieri, le premier représentant en chef pour l’Afrique subsaharienne d’EDC.
L’organisme de financement du commerce extérieur officiel du Canada, a réaffirmé son engagement à favoriser le développement des affaires en Afrique subsaharienne. Durant les 5 dernières années EDC a facilité des activités entre entreprises africaines et canadiennes pour un montant de 7,4 Milliards de dollars. Ce qui la présente comme l’un des organismes de crédit à l’exportation les plus grands et les plus progressistes au monde.
Que propose EDC ?
EDC offre du financement aux sociétés et aux maîtres d’ouvrage (projets) subsahariens qui font ou feraient volontiers affaire avec des entreprises canadiennes ou leurs entités affiliées dans la région. « De plus, EDC cherchera activement des occasions de s’associer à des banques pour aider à financer les entreprises subsahariennes sélectionnées qui ont des intérêts au Canada ou qui sont ouvertes aux intérêts canadiens », nous apprend la même source.
Les principaux secteurs d’intérêt de EDC sont d’abord les domaines dans lesquels le Canada a une grande expertise à savoir les infrastructures, les TIC, les technologies propres, le transport et l’agriculture. En outre, l’industrie légère ainsi que les soins de santé et les sciences de la vie sont des secteurs émergents dans la mire d’EDC à moyen terme.
Crédit photo: lansa.com/
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