L’avenir du continent africain a été au cœur de presque toutes les discussions et échanges lors des assemblées du FMI et de la Banque mondiale qui se sont déroulées à Lima au Pérou.
Au cours du panel intitulé : « L’avenir du continent, face à la volatilité des cours de matières premières », les panélistes parmi lesquels Makhtar Diop Vice-président de la Banque Mondiale et Henri Yav Mulang Ministre congolais (RDC) des Finances, ont constaté que le ralentissement de la croissance économique mondiale et africaine est provoqué en partie par la baisse des cours des matières premières, principalement le cuivre et le pétrole.
Par ailleurs, l’accent à été mis par les conférenciers sur la situation économique récente au niveau mondial et le ralentissement que connait le marché chinois qui impacte quelque peu sur les économies africaines. C’est la grande inquiétude du Vice –Président de la Banque Mondiale. Une position que partagent les ministres Kenyan et Cap-Verdien des finances qui tour à tour ont mis l’accent sur le ralentissement de l’économie chinoise.
Toutefois, les panélistes se sont montrés optimistes en donnant quelques pistes de réflexion comme par exemple l’urgence pour l’Afrique de revoir le cadrage macroéconomique en vigueur depuis les indépendances. Dans les échanges, la nécessité de reformer en profondeur l’agriculture est de la moderniser est revenue sans cesse.De plus, tous ont rappelé les atouts du continent que sont l’eau, les terres arables et surtout une population jeune.
La grande messe annuelle organisée par les institutions de Bretton-Woods s’est tenue cette année dans un contexte économique peu favorable, même si le Fonds Monétaire ne semble pas trop alarmiste en revoyant seulement à la marge ses prévisions de croissance mondiale : 3,1% pour 2015 contre 3,3% prévu en juillet dernier, 3,6% pour 2016 contre 3,8% en juillet.
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