« C’est une part importante de la population qui vit dans des environnements surpeuplés, insalubres et risqués », a-t-il dit au nom de la Secrétaire exécutive de la CEA, devant plus de 500 participants venus de 52 pays du monde.
Il a souligné que « les services de base et la protection sociale que beaucoup d’entre nous prennent pour acquis – tels que l’eau propre et salubre, des installations sanitaires décentes, des titres de propriété ou des contrats de location, entre autres ».
M. Chinganya déplore le fait que 60 à 70% des ménages urbains vivent dans des bidonvilles
Selon lui, les discussions sur des villes intelligentes et des citoyens à l’ère du numérique doivent être menées avec la conviction que « seulement un tiers des Africains utilise Internet » et que « les infrastructures numériques sont loin d’être les meilleures au monde en termes de vitesse, de volume et de productivité et de fiabilité ».
Cet évènement de deux jours a pour thème, « Le développement durable des villes et des établissements humains à l’ère du numérique ».
La réunion est organisée conjointement par le Forum mondial sur les établissements humains (GFHS), la CEA, l’Union internationale des télécommunications (UIT) et la Campagne urbaine mondiale (WUC).
Le Ministre éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, Seleshi Bekele, qui a officiellement ouvert la réunion, indique que l’utilisation des technologies modernes et numériques « offre d’énormes possibilités de renforcer l’efficacité ».
Il cite l’utilisation par son pays d’applications et de systèmes numériques dans le secteur des services publics (eau et électricité) comme l’un des nombreux domaines dans lesquels le pays tente d’utiliser davantage des technologies novatrices pour transformer la qualité de la vie dans les villes et dans le pays, en général.
Le GFHS se déroule pour la première fois en Afrique, comme le fait remarquer son Secrétaire général, Lu Haifeng, qui s’est engagé à ce que « le GFHS encourage activement la coopération et les échanges économiques et culturels entre l’Afrique et d’autres régions, notamment l’Initiative Belt and Road, contribuant ainsi au développement durable de la région ».
Le forum examinera les moyens à mettre en place pour exploiter les énormes opportunités découlant de la révolution numérique pour renforcer la planification, la construction et la gestion des villes et des établissements humains et les rendre plus écologiques, plus intelligentes et plus durables.
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