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“80% de nos lauréats ont un emploi 6 mois, après leur sortie…”

Leader dans la formation aux métiers des Télécoms / TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) a l’ambition d’être une référence mondiale. Son Directeur Général revient sur les forces de cette institution. Si l’on en croit M. Mohamadou A. Saibou, près de 80% de leurs diplômés trouvent un emploi 6 mois, après leur sortie de l’école. 

par Baye Dame Wade
24 août 2013
En Interviews, Technologie

Mohamadou Arabani SAIBOU DG Ecole Supérieu Multinationales des Télécommunication (ESMT)

Mohamadou Arabani SAIBOU DG Ecole Supérieu Multinationales des Télécommunication (ESMT)
Mohamadou Arabani SAIBOU, DG Ecole Supérieu Multinationales des Télécommunication (ESMT)

L’ESMT est le leader dans la formation aux métiers des Télécoms / TIC. Quelle est l’importance de la formation dans ce domaine ?
Il est vrai que l’ESMT est leader dans son domaine d’activités, au niveau de l’Afrique francophone, en tant qu’acteur majeur dans le renforcement des capacités institutionnelles et humaines. Il est vrai aussi que les Télécoms/ TIC contribuent énormément à la création de richesses dans nos pays. Mais, toute cette création de richesses reste sous-tendue par un enseignement et une formation de qualité, c’est-à-dire au-delà du matériel et de la technologie, il y a les qualifications et les aptitudes de l’homme. L’homme, le capital humain, est au début et à la fin de tout. C’est aussi vrai dans les Télécoms/TIC. Ces 30 dernières années, l’ESMT a accompagné nos Etats à travers les Offices des Postes et Télécommunications (OPT) de l’époque, avant la libéralisation et la privatisation du secteur. Nous avons accompagné les opérateurs historiques, les nouveaux entrants, notamment les opérateurs mobiles, les fournisseurs d’équipementiers et aussi d’autres acteurs institutionnels tels que les Autorités Nationales de Régulation.

Nous sommes aujourd’hui heureux de constater que les pays et les opérateurs qui ont eu à recourir, pendant des années, à l’ESMT, sont les meilleurs en matière de développement des TIC. C’est le cas du Sénégal qu’on peut citer comme exemple, Leader dans la formation aux métiers des Télécoms / TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) a l’ambition d’être une référence mondiale où 60 à 70% des cadres qui sont dans les métiers purement Télécoms/ TIC de Sonatel, sont issus de l’ESMT. C’est pareil au Burkina et dans d’autres pays qui ont fait du secteur des Télécoms/ TIC, un des leviers majeurs de leur développement.

L’ESMT est-elle bien outillée pour être au top dans ce secteur, où les évolutions technologiques sont très rapides ?
La question est d’autant plus pertinente que notre ambition est de faire de cette école, une institution de référence mondiale. Pour y arriver, nous avons besoin de trois leviers. D’abord, une concentration de talents, constitués par des enseignants-chercheurs hautement qualifiés ; des étudiants recrutés par un processus de sélection très rigoureux.

Puis, des équipements technologiques de dernière génération. Nous voulons que les étudiants et stagiaires, formés chez nous puissent trouver, au  minimum, ce qu’il y a chez les opérateurs. Aussi, nous faisons tout pour être au même niveau que les opérateurs, sinon plus, en termes de technologie.

Enfin, la gouvernance. En effet, l’ESMT est doté d’organes de gouvernance et d’outils de management performants lui permettant d’atteindre ses objectifs.

Si nous combinons le mix concentration des talents, infrastructure technologique adaptée et gouvernance, nous pensons être en mesure de réaliser notre ambition, c’est-à-dire faire de l’ESMT, une institution de référence mondiale.

Peut-on avoir une idée des taux d’insertion des produits de l’ESMT, dans le monde professionnel d’ici et d’ailleurs ?
Une question très importante ! Je vous fais un bref rappel historique, à  l’époque, les produits de l’ESMT étaient déjà des professionnels. Donc, trouver du travail, après leur graduation, n’était pas un problème. Avec la libéralisation du secteur à la concurrence, on s’est rendu compte, très vite, que de nouveaux besoins sont apparus. Au-delà des professionnels que nous formons qui n’ont pas de problèmes d’insertion, il y a ces jeunes, très compétents, talentueux qui, avant même la fin du cycle, à travers leurs stages, ont déjà leur premier emploi. Un projet de contrat ou d’embauche par rapport au travail qu’ils ont eu à faire en entreprise. Aujourd’hui, en moyenne, 80% des lauréats de l’ESMT ont un emploi avant les premiers 6 mois, après leur sortie de l’école. Certains, avant même de soutenir, ont été déjà coptés parce que nos partenaires, que sont les opérateurs, les équipementiers et les Ministères, les Autorités Nationales de Régulation, détectent déjà ces talents. Il y a aussi la politique de certains de nos partenaires consistant à sponsoriser certains de nos étudiants. Et cela leur permet de copter ces talents dès leur entrée à l’ESMT. Enfin, nous donnons à nos lauréats les outils leur permettant d’entreprendre eux-mêmes, en créant leurs propres structures. Les opportunités sont énormes dans le secteur.

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