A tout seigneur, tout honneur. C’est ce qui explique sans doute le plaidoyer porté par le Directeur Général de la BRVM Dr Edoh Kossi AMENOUNVE à l’endroit des femmes qu’il a le privilège de compter au sein de l’institution qu’il dirige. Il a réaffirmé l’engagement de la place financière de l’UEMOA à contribuer à la promotion du genre. Il va plus loin encore en indiquant que, cette initiative de « Ring the Bell for Gender Equality» ou « sonner la cloche pour l’égalité des genres », à l’instar de 59 autres bourses à travers le monde, doit être une réalité au sein de la BRVM.
Cette cérémonie dédiée aux femmes vise à sensibiliser les acteurs du marché financier régional et l’ensemble du système financier de l’UEMOA sur l’élimination des obstacles socio-culturels, juridiques et économiques qui limitent l’implication des Femmes dans les diverses activités de nos pays pour un développement plus harmonieux et plus durable. Elle s’inscrit dans le cadre du Sustainable Stock Exchanges Initiative des Nations Unies.
Madame Kadi FADIKA-COULIBALY, Présidente de l’Association Professionnelle des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (APSGI), a souligné dans son allocution que la diversité dans la gouvernance apporte des résultats financiers meilleurs, une gestion des risques meilleure.
Quant à l’invitée spéciale, Mme Sarata KONE, Directeur Général de UBA Côte d’Ivoire, elle a fait une importante communication sur le thème : « Equilibre homme/femme pour une meilleure gestion des entreprises » au cours de laquelle, elle a souligné la sous-représentation des femmes dans les processus décisionnels et les postes à responsabilité, notamment au plus haut niveau ; le contraste entre la réussite scolaire des femmes et leurs perspectives de carrière. « Le travail à temps partiel ou dans le cadre de contrats atypiques pour les femmes a souvent un effet négatif sur leur salaire, leur carrière, leurs perspectives de promotion et leur retraite» a plaidé Mme Sarata KONE.
Face à cela, Mme KONE a affirmé sa certitude que la parité entre les sexes est plus qu’un impératif moral ou un «problème de femmes». L’équilibre des genres doit être au cœur de ce que chacun des employés doit avoir accès aux mêmes opportunités. Elle a par ailleurs, indiqué des pistes à explorer comme l’exploitation de tout le potentiel des hommes et des femmes pour permettre à l’entreprise d’être plus innovante et mieux à même de servir ses clients, le changement de la culture d’entreprise, la mise en œuvre de plans de carrière qui permettent de bâtir le profil des femmes à tous les niveaux.
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