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65e message des Forces armées à l’Éducation et à la Formation : “Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées”

Contribution : Le thème de la 65e fête de l'Indépendance du Sénégal pousse à mettre au centre des débats, non pas l'armada défensif et l'arsenal militaire qui vont certainement émerveiller plus d'un. Mais, il s'agit d'une déclinaison d'intentions claires, sur l’impératif de développement d’un capital humain prospectif, à secouer depuis l'école de base, pour son déploiement coordonné sur le terrain.

par La Rédaction
27 mars 2025
En A la Découverte, Actualités, Afrique, Conférence & débats, Idées, Infrastructures, Innovations, Internet
65e message des Forces armées à l’Éducation et à la Formation : “Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées”

À côté de l’existant, les Lycées Nation-Armée, pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE), ouverts à compter de 2024-2025, en sont une excellente chose. Dire que, même s’il faut savoir riposter, une politique souverainiste est meilleure par l’action que par la réaction. Car, le premier niveau est engageant et meneur d’orchestre, tandis qu’en seconde zone on subit pour suivre.

Une clairvoyance achevée des Formes armées : on ne naît pas soldat, on est formé à l’être. Et c’est l’homme bien outillé qui peut être au cœur des inventions et créations innovantes capables de contenir les enjeux de souveraineté technologique et industrielle.

En effet, le thème choisi est clairement un signal envoyé au secteur de l’Éducation et de la Formation. L’indice temporel (vers), dans son libellé, appelle à une réponse susceptible de comporter une ribambelle de lignes. En réalité, ceci est à analyser sous l’angle d’un objectif imminent, mais pour une ambition durable.

C’est justement en cela que l’Éducation et la Formation devront le capter, se l’approprier pour le décoder aisément, afin de donner plus d’espace au bidouillage scientifique et de tonus à l’innovation technologique dans les écoles, instituts et universités. Si ce n’est dans l’urgence.

Le mettre à profit, c’est de comprendre que certains libèrent leur trop-plein d’énergie par les sports et les loisirs, d’autres trouvent leur exutoire en gymnastique intellectuelle. Ces derniers raffolent de mathématiques, d’informatique, d’intelligence artificielle, etc. et doivent tout naturellement être mis à contribution, pour placer le Sénégal sur le podium des économies de la Connaissance.

Évidemment, nous avons des trous à rafistoler. L’alerte était perceptible dans le rapport général de la Concertation nationale sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur (CNAES, 2013). Ses conclusions avaient fortement insisté sur la réorientation du système éducatif vers les STEM, non sans relever le défaut d’articulation entre les différents sous-secteurs de l’Éducation et de la Formation, que le digital, aujourd’hui, peut effectivement participer à corriger. Hélas, la transition entre cycles d’études et de formation est plus un boulevard de découvertes que ce qui devrait être un glissement naturellement pondéré.

Sans évaluation exhaustive des 11 décisions du Conseil présentiel d’août 2013 sur l’objet, les contraintes, de la pénétration massive des STEM, ont plus imprimé une carence de cadres incitatifs et une quasi-inexistence de politique de positionnement des champions nationaux sur le toit mondial. L’insuffisance de l’offre (y compris les moyens) de programmes et la faiblesse des effectifs sont un secret de polichinelle.

 

  • Promotion de la culture scientifique et du numérique :

Devant l’universalité de la Science, le Sénégal a raté de grands rendez-vous consacrant des savoirs de première ardoise,  qui ne sont, pourtant, l’exclusivité d’aucune contrée.

Les différents régimes, qui se sont succédé, ont tellement entretenu une “euphorie nationale”, par le biais du trop promu concours général, qu’ils sont tous passés à côté d’autres alternatives de connexion des collégiens et lycéens sénégalais aux vitrines mondiales de la compétition élitiste internationale.

D’abord, les olympiades internationales de mathématiques (OIM) : le Sénégal, avec sa pépite tant applaudie au traditionnel concours général, n’est jamais inscrit sur le tableau, même s’il organise des “Miss mathématiques” en localhost.

Rappelons que le Ministre des Forces armées était le parrain des olympiques nationales de mathématiques en 2023.

Du reste, le Sénégal n’a honoré à sa deuxième participation aux olympiades africaines de mathématiques qu’en 2024, après 7 ans d’absence. De quoi se contenter, en 2025, d’une première participation, d’élèves du lycée scientifique d’excellence de Diourbel, aux olympiades francophones de mathématiques, sous la bannière de TérangaMath appuyée par la composante STEM-D du programme FORCE-N (partenariat Fondation Mastercard) de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK). Sans le soutien officiel qu’il fallait aux porte-étendards du drapeau national à ces joutes, aucun cachet institutionnel n’a le mérite de surfer sur les 5 “bronzés-honorable”.

Pendant ce temps, les OIM, commencées en 1959 en Roumanie, sont une occasion annuelle, la première au monde, où les lycéens et collégiens rivalisent de leurs fonctions cognitives et de compétences en raisonnement scientifique, à l’épreuve des mathématiques.

La Fondation OIM, une organisation à but non lucratif, soutient les olympiades internationales de mathématiques, à côté de l’UNESCO.

Ensuite, les olympiades internationales en Informatique (IOI), organisées, pour la première fois, en 1989 en Bulgarie : le Sénégal, avec aucun cadre incitatif formel ni programme officiel dédié, encore moins de baccalauréat professionnel en ce sens, ne s’est jamais arrosé à cette pépinière.

Les IOI sont la deuxième compétition au monde, en termes de pays participant (83 en 2017), après celle de mathématiques. Elles forgent les collégiens et les lycéens du monde à hisser leurs facultés mentales à la logique de l’algorithmique et de la programmation.

L’UNESCO et l’International Federation for Information Processing (IFIP) en sont les parrains.

Les seuls pays africains, jusque-là présents à cette tribune de l’excellence informatique, sont l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Tunisie, respectivement pays hôtes en 1997, 1999 et 2008, le Maroc, l’Algérie, le Rwanda et le Nigéria.

Dans leur politique d’incitation et d’ouverture de pistes favorables à l’éclosion des idées, des pays comme le Rwanda inscrivent un cours de “Competition programming and problem solving”, entraîné à la plateforme russe Codeforces, dans la formation à Carnegie Mellon University. Il en va de même pour l’Université nationale de Singapour, qui prend en compte les notes obtenues dans Codeforces, parmi ses critères d’admission des étudiants.

Enfin, les olympiades internationales en Intelligence artificielle (IOAI), nées à Ryad en Arabie Saoudite en 2024 : le Sénégal ne les connaît pas.

Le Bénin, voisin de l’UMOA, avec qui nous partageons les instruments de la BCEAO, s’est activement investi, pour présenter ses premiers candidats aux IOAI de 2025 à Beijing (Chine).

En définitive, la question que l’on pourrait se poser est la suivante  : serait-il facile d’atteindre la souveraineté technologique et industrielle, si l’on ne s’efforce pas de concourir dans les rangs aux grandes courses, pour se jauger soi-même et sonder le niveau de l’autre ?

 Faudrait-il que l’on se donne les moyens de l’école que nous voulons, travailler d’arrache-pied à la hauteur de la noblesse de nos ambitions, repenser considérablement le système éducatif, en termes de formation des formateurs et de soutien aux enseignements-apprentissages, à l’ère du digital et de l’intelligence artificielle (hybridation pédagogique).

Cependant, il est important de préciser que ces concours ne sont pas que des vitrines pour placer son pays sur les orbitres de la diplomatie scientifique et technologique engageante, mais, par dessous tout, une sorte de vigie pour conquérir toute l’intensité de la Science, d’où qu’elle chauffe ou se réchauffe à travers le monde. Il serait malaisé de prendre une longueur sur la technologie et l’industrie si l’état de l’art échappe à notre vigilance. C’est crucial pour agir ou réagir, afin de développer des  Sadio Mané, Kalidou Coulibaly, Édouard Mendy, etc. rayonnant dans ces domaines, au niveau de toutes les contrées du pays.

Force est de reconnaître que ces occasions de mobiliser les brillants collégiens et lycéens, ne serait-ce que pour servir de l’émulation, susciter de la vocation et intensifier d’emblée la percée des STEM-D, bien au-delà (des prix) du concours général sénégalais, doivent connaître, en amont et chez nous, des cadres incitatifs dont la rigueur et la sélectivité ne souffriront d’aucune inéquité, dans la perspicacité des options et l’efficacité des actions d’encadrement. Pourquoi pas un package annualisé d’initiatives challengers : olympiades du numérique, bootcamps collaboratifs, foires des innovations, forums des métiers, ateliers pratiques, … ?

 

  • Promotion de l’entrepreneuriat innovant :

Hormis les contraintes limitatives de domaine et d’enveloppe, qui peuvent freiner l’élan des projets, par l’effet contre-productif des awards (non-distingués), le modèle d’accompagnement des entrepreneurs innovants présente trois corrections à intégrer.

Premièrement, le format (pitch) des compétitions de projets, très cloisonné aux politiques RSE, SAC, etc., ne permet pas toujours aux jeunes de se déployer aisément (gestion du temps et stress), pour faire remarquer tout le potentiel de leurs talents et inspirations. Ils laisseraient plus de temps à un parterre d’investisseurs et champions industriels privés, cibles alternatives et diversifiées, de contempler le génie de leurs créativité et inventivité dans des cadres plus adaptés et plus élaborés (plus d’audience). Pourquoi pas des foires aux innovations technologiques et industrielles, avec une forte implication des écoles, instituts, universités d’une part et les chambres consulaires, le patronat (privé) d’autre part ?

Deuxièmement, la connexion des créations et inventions innovantes à des opportunités collaboratives donnerait des alternatives aux récompenses habituelles. C’est-à-dire que l’instauration d’un dispositif de mise en relation des prouesses (prototypage, maturation) à la recherche d’appoint ou captation de financements, avec les agents en capacité (dans le besoin) de placement financier et économique, serait une approche pertinente.

Troisièmement, la valorisation et la vulgarisation des créations et inventions innovantes est une nécessité, pour la souveraineté technologique et industrielle, à travers une politique incitative à la protection par la propriété intellectuelle. C’est en ce sens que leur labellisation favorise leur promotion dans le tissu socioprofessionnel, l’application économique des résultats des travaux et recherches, ainsi que le renforcement de la confiance qui viabilise le potentiel des talents innovateurs à l’échelle nationale, sous-régionale, régionale et internationale.

En promouvant la culture scientifique et numérique d’une part, l’entrepreneuriat innovant d’autre part, dans le secteur de l’Éducation et de la Formation, l’on sert au dispositif de formatage des Forces armées des profils d’entrée (pré-requis) dévoués à la souveraineté technologique et industrielle visée.

La souveraineté technologique et industrielle appelle donc au développement d’un capital humain plus proactif que réactif. Dans une vision prospective, il sied, à la base, pour préparer le soldat du futur proche, de promouvoir la culture scientifique d’une part et l’entrepreneuriat numérique d’autre part, chez les lycéens et collégiens. D’un pragmatisme avéré, cela entraîne l’esprit d’initiatives à démontrer et à déployer tangiblement toute l’intensité du savoir-faire innovant (créations, inventions) sur toute l’étendue des ambitions disciplinées.

 Au terme de cette contribution, la voix d’un ancien soldat retentit en nous : “disciplinez vos organes”.

– – Papa DIOP, PMP, certified.

Teacher in Computer Science, Consulting in IT, Change Manager

Information Systems, Data & Security

Trainer, Entrepreneur, Author, Lecturer

E-mail : papaddiop@gmail.com

 

 

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