Cette journée a été une occasion pour le ministre des Mines et de la Géologie, Mme Aïssatou Sophie Gladima, de mettre l’accent sur l’importance des géoresouces dans le développement socio-économique durable des terroirs pour une prise en compte des capacités de résilience des populations vulnérables face aux risques et catastrophes environnementaux actuels et aux impacts négatifs des exploitations minières. D’où le choix du thème «Géoressources et résilience sociale des populations dans l’espace Francophone».
En effet, il est reconnu par la communauté des nations que la non prise en compte des risques environnementaux dans les politiques de protection sociale et de développement économique rend vulnérables les populations pour lesquelles elles sont élaborées. «C’est devenu un besoin nécessaire d’embrasser une démarche inter disciplinaire transversale intégrée et participative pour relever le défi des inégalités sociales et environnementales vécues à tous les niveaux par la population notamment par celles qui sont impactées par les activités minières. Le secteur minier a ainsi été retenu parmi les six secteurs prioritaires identifiés pour servir de moteur de croissance au reste de l’économie à travers l’axe 1 du PSE qui vise une transformation structurelle de l’économie par la consolidation des moteurs actuels de la croissance et de développement de secteurs créateurs de richesses, d’emplois à forte capacité d’exportation et d’attraction d’investissement privés» a expliqué le ministre.
Selon Massata Cissé, venu représenter le Premier ministre, l’apport des mines dans le développement économique et social implique véritablement que les ressources naturelles qui existent au Sénégal soient utilisées après y avoir été extraites et transformées pour le bien de la société.
Cette journée devrait aussi permettre aux participants, aux élèves et aussi à la population de comprendre un peu l’enjeu que les mines et les géosciences peuvent avoir. M. Cissé exhorte ainsi les parties prenantes à travailler ensemble pour un meilleur profit pour tous. «Les rapports du ministère sont assez éloquents pour une transformation structurelle de notre économie afin de tirer l’ensemble des ressources, de les valoriser, de créer des emplois, de créer des activités génératrices de revenus, de créer des richesses qui permettront au Sénégal d’avoir un niveau de croissance pour un développement équilibré» a argumenté Massata Cissé.
C’est dans cette perspective que le Canada étant un pays de ressources naturelles, a opté pour une longue trajectoire de collaboration et de coopération en matière de gestion des ressources naturelles avec le gouvernement du Sénégal mais également dans la sous-région, selon son ambassadrice au Sénégal. «Cette coopération est pour la promotion des sciences comme une aventure très intéressante, génératrice d’emploi, et autant en matière d’éducation » a indiqué l’Ambassadrice du Canada.
En somme, cette 5è édition des journées des sciences de la terre a permis une meilleure appréhension sur l’importance des géoressources dans le développement socio-économique ainsi que les enjeux socio-économique qui s’attachent aux sciences de la terre pour sa survie et son mieux être. Il s’agit, entre autres, de l’industrie minière, la protection de l’environnement, la santé, l’agriculture, les ressources en eau, en pétrole et en gaz. Elle a également permis de sensibiliser les populations sur les exigences sanitaires environnementales et sécuritaires dans les zones d’exploitation, mais surtout les élèves et étudiants sur l’utilité de l’eau à toutes les étapes du cycle minier, tout en les aidant dans leurs choix et orientations en suscitant leur esprit entrepreneurial.
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