« Politiques industrielles et performances économiques » est le thème central du 4ème congrès des économistes africains qui s’est ouvert lundi ( 16 novembre) à Accra capitale du Ghana.
Un événement pendant lequel, il sera beaucoup question du rapport entre émergence et industrialisation. L’essentiel des économistes présents militent pour une industrialisation massive pour que les populations africaines puissent profiter pleinement du fruit des matières premières.
A cet effet, Anthony Mothae Maruping Haut Commissaire aux Affaires Economiques de l’Union Africaine a invité les dirigeants à bien lire les statistiques, les économistes africains militent pour une interprétation plus approfondie des performances enregistrées par le continent au cours des dix dernières années
«Il n y a pas longtemps tout le monde se gargarisait d’une croissance africaine de 4 à 5%. Or, c’est un taux bas comparé à la forte croissance démographique de nos pays», a déclaré monsieur Maruping. Pour le Haut Commissaire, «ces forts taux de croissance traduisent avant tout la hausse des cours de matières premières».
Face à une classe moyenne africaine qui ne cesse de grandir, se pose de nouveaux défis liés à la prise en charge de ces derniers. Par exemple sur le plan micro-économique en obligeant les entreprises à l’effort de labelisation, comme l’a souligné une spécialiste de la communication Zeinabou Dia,venue du Gabon. Une question qui sous-entend le passage des industries africaines de la sous-traitance à la co-traitance et à ces normes industrielles indispensables à la certification.
De son coté, la vice- ministre ghanéenne des Finances a rappelé la nécessité d’accroître la productivité et améliorer l’environnement des affaires comme « paramètres essentiels » de la transformation du continent.
En attendant, la clôture de la rencontre demain (18 novembre), des thèmes comme la monnaie et le taux de change, les innovations, la conciliation de l’industrialisation avec les engagements internationaux, l’adéquation des cadres nationaux d’émergence avec les cadres régionaux, panafricains et internationaux vont être au centre des discussions.
Crédit-photo: financialafrik.com
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