Cet évènement de dimension internationale réunit des représentants des chambres de commerce des pays africains francophones et de leurs partenaires techniques et financiers, pour échanger sur le rôle que la CPCCAF doit jouer pour développement économique des pays africains. « Les Chambres consulaires sont des institutions publiques qui accompagnent l’Etat pour soutenir le secteur privé et renforcer les échanges entre les acteurs dans un espace qui partage le français intre-africain comme langue. Ce qui facilite d’avantage les échanges », a déclaré le président de l’Union Nationale des Chambres de Commerce d’industrie et d’Agriculture du Sénégal depuis 2015 Serigne Mboup après avoir fait un bref rappel historique de la création de la CPCCAF en 1973 à Dakar par les Présidents Senghor, Boigny et Pompidou. Ainsi les Chambres de consulaires constituent un pan important dans les échanges intra-africains. C’est à cet effet qu’une convention a été signée entre les parties prenantes lors de cette 44e CPCCAF afin d’encadrer l’Union pour en faire un véritable cadre de dialogue pour l’ensemble des Chambres de Commerce et Consulaires membres de l’association pour encourager le commerce entre les pays membres.
Pour le cas du Sénégal, les Chambres de Commerces constituent les premiers interlocuteurs du gouvernement dans sa volonté de renforcer le secteur privé national. C’est pourquoi Mme Khoudia Mbaye Ministre de la promotion des investissements venu présider cette rencontre a renouvelé l’engagement du gouvernement à travailler avec eux. « L’un des canevas sur lequel le gouvernement peut s’appuyer c’est les Chambres de Commerce. Elles sont présentes dans toutes les régions du Sénégal. Elles supportent les acteurs privés et l’activité économique à la base. Donc il est important pour le secteur privé de se mutualiser et se mettre en partenariat à travers des mécanismes que nous avons mis en place mais aussi travailler avec l’Etat », a-t-elle souligné.
La Ministre chargée de la promotion des investissements Khoudia Mbaye d’ajouter « Les chambres de commerces et consulaires constituent à la base des espaces de dialogue et d’expression du partenariat et du dialogue qui doit exister entre le secteur privé et l’Etat ».
Pour le Président de la CPCCAF, il y’a un important travail réalisé depuis la création de l’association. Ainsi il invite le prochain président qui aura la lourde tâche de diriger pour les 3 prochaines années à venir de maintenir haut la main la CPCCAF. « Il appartiendra au futur président à la prochaine mandature de poursuivre et amplifier le mouvement qui a été lancé avec le soutien de tous et de la délégation générale », a fait savoir le Président de la CPCCAF Essohouna MEBA
Par la même occasion Essohouna MEBA souligne le rôle important que jouent également les partenaires techniques et financiers comme l’Union européenne qui les appuie à hauteur de 15 millions d’euros que des partenaires financiers
Au cours de cette mandature la CPCCAF a pu bénéficier avec l’expérience acquise avec les chambres consulaires pour décrocher un programme très ambitieux qui porte sur la formation professionnelle et entreprenariat dont il compte sur le nouveau président pour perpétuer son œuvre.
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