Le FMI a approuvé un accord biennal d’un montant de 3,47 Milliards de dollars avec le Maroc, afin d’aider le pays à poursuivre ses réformes économiques et à renforcer davantage ses perspectives de croissance annonce l’institution financière.
C’est au titre de la ligne de précaution ligne de précaution et de liquidité du FMI, qui offre une assurance contre les chocs exogènes dans une conjoncture d’incertitude grandissante à l’échelle mondiale, que le Maroc a reçu une enveloppe de plus de 3 Milliards de dollars.
« le Maroc a mis en œuvre des réformes délicates, telles que la modernisation du cadre budgétaire, la réforme des subventions énergétiques, le renforcement du secteur financier intérieur et, plus récemment, la réforme des retraites de la fonction publique » a expliqué le FMI sur son site officiel.
Pour encourager le royaume à poursuivre les réformes, le FMI entend accompagner les efforts de développement fournis par les autorités marocaines. Des réformes qui selon l’institut dirigé par Christine Lagarde, ont permis jusqu’ici au pays de sa majesté Mohamed VI d’avoir une capacité de résilience certaine face aux crises du pétrole et des matières premières.
» Les autorités s’emploient à la libéralisation des prix des carburants et à adopter une nouvelle loi organique relative à la loi de finances en d’une nouvelle loi bancaire qui renforcera considérablement le cadre budgétaire et la politique de secteur financier. réformer les retraites de la fonction publique et à parachever la nouvelle loi sur la banque centrale qui vise à renforcer l’indépendance et la transparence de cette dernière » s’est félicité le Fonds.
Dans le domaine social, le FMI note que le Maroc afin de de venir en aide aux couches défavorisées de sa population étend les programmes sociaux et les politiques en faveur de l’emploi des jeunes.
L’Institution de Bretton-Woods est convaincue que le royaume cherifien est sur le chemin de l’émergence et qu’il s’agit désormais de l’aider à atteindre un développement structurel. C’est ce que va permettre les investissements dans des secteurs nouveaux à forte valeur ajoutée (automobile, aéronautique et électronique) qui permettent de dégager, en plus du tourisme, des recettes d’exportation supérieures à celles des activités traditionnelles telles que l’agriculture ou les phosphates.
Crédit-photo: Bladi
Discussion à ce sujet post