Le mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS) a organisé sa 18e édition des assises économiques autour du thème « Financement de l’Economie Sénégalaise (Etat, PME, Grandes Entreprises) : Quel modèle de système de financement de l’investissement de l’économie sénégalaise pour la réalisation des opportunités de croissance ? ». Le secteur privé y a été invité à soutenir la seconde phase du PSE
Les assises économiques initiées par le MEDS sont un rendez-vous qui occupe une place de choix dans le calendrier économique du Sénégal. Pour cette année encore le MEDS a déployé les grands moyens pour faire de cet événement un cadre d‘échange regroupant l’essentiel des acteurs du secteur privé national et continental, pouvoirs publics, institutions financières et techniques pour trouver les moyens de participer à la réalisation des opportunités de croissance.
Venu présider la cérémonie d’ouverture des travaux, le Premier ministre du Sénégal Mahammad Boun Abdallah Dionne a salué la vision du Président et le rôle d’allié que son organisation joue auprès de l’Etat tout en les invitant à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre des politiques économiques à travers le PSE qui, à l’en croire, en est le seul référentiel : « Je salue toute la volonté du MEDS à toujours œuvrer pour le développement du partenariat public privé, un des plus importants piliers de gouvernance pour l’Etat, des politiques publiques. Dans le processus d’élaboration de l’acte 2 du PSE, et dans le cadre d’une démarche inclusive regroupant tous les acteurs économiques du pays, notre gouvernement a récemment invité le secteur privé à une rencontre d’échange sur le projet de document», a fait savoir Mahammad Boun Abdallah Dionne, Premier ministre.
En effet, pour le Premier ministre, le secteur privé national a un rôle important à jouer dans la réalisation des grands projets de l’Etat afin de bâtir une croissance durable et inclusive. C’est en ce sens que le MEDS a placé cette 18e session des assises sous un thème d’actualité, relatif au financement et à l’investissement de l’économie sénégalaise, dans une perspective de croissance. Ainsi, cela s’inscrit en droite ligne avec les efforts importants que le gouvernement est en train de déployer pour encourager l’investissement des entreprises privées nationales. Pour le Président du mouvement des entreprises Mbagnick Diop, les investissements directs étrangers (IDE) ont connu une baisse non négligeable entre 2016 et 2017 passant de 1810 milliards à 1520 milliards de Dollars. Des résultats rassurants obtenus grâce aux orientations stratégiques prises par le gouvernement pour le financement de ses projets. «L’Etat du Sénégal, après avoir engagé des investissements massifs sur les infrastructures et d’autres projets structurants de notre économie, a aussi favorablement répondu à notre appel, celui du secteur privé national, qui s’est lancé à l’assaut des grands marchés publics offrant ainsi de réelles opportunités de croissance pour les entreprises» a déclaré Mbagnick Diop.
Le financement des investissements mondiaux s’est dirigé aujourd’hui vers l’économie de la connaissance et de l’économie immatérielle. Une heureuse coïncidence pour le comité scientifique et stratégique du MEDS qui depuis une quinzaine s’est engagé à travailler sur des thèmes aussi actuels que le numérique, l’intelligence économique ainsi que l’économie numérique. Ce qui peut amener le secteur privé à disposer de suffisamment de compétences pour les grands projets de l’Etat comme le parc informatique dans la deuxième phase du PSE.
Yanda SOW et Samantha SABERU (Stagiaire)
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