Le marché de la ville intelligente atteindra 1 400 Milliards de dollars d’ici 2020. Selon une étude du Grand View Research qui prévoit ainsi un triplement de ce marché par rapport à 2013.
Très en vogue ces dernières années, la ville intelligente est pour beaucoup une notion flou un peu. Ville où il y’a la sécurité , ville propre ou écologique, ville connectée, les confusions sont permanentes. La ville intelligente ou Smart city, c’est surtout une ville qui déploie massivement les technologies de l’information et de la communication dans une politique cohérente qui favorise le bien-être des populations de la cité.
Elle promeut la participation et l’engagement citoyens, cas de Miami (USA) où les habitants peuvent évaluer en ligne la gestion de la municipalité en matière de transports par exemple. Elle peut s’agir de délivrer des papiers administratifs en quelques heures seulement aux habitants comme c’est le cas à Kigali au Rwanda. C’est aussi une ville qui rationalise les ressources, ne fait pas dans le gaspillage et utilise les énergies alternatives et non polluantes comme c’est le cas encore à Kigali où les transports publics roulent grâce au solaire en plus du Wi-fi gratuit dans le réseau.
Les Smarts Cities sont une réponse aux défis urbains de demain surtout en Afrique où l’on prévoit d’ici 10 ans l’explosion démographique des mégalopoles comme Dakar, Abidjan ou Lagos. Avec 1.400 Milliards de dollars, il y’a de quoi faire si tout cela part d’une politique cohérente et d’une vision claire.
« C’est une opportunité formidable, à condition que ces fonds soient utilisés pour s’attaquer aux vrais défis urbains (pollution, résilience climatique, gouvernance…). Sans oublier de développer la production locale d’énergie renouvelable, solaire photovoltaïque en tête » dit un article des Echos qui donnait l’information.
L’énergie sera au coeur des villes intelligentes. En effet, une ville peut-elle être considérée comme intelligente si elle ne n’a aucune maîtrise sur sa fourniture énergétique ? Non, c’est la raison pour laquelle, Kigali a mis en place une centrale solaire de 8,5 mégawatts construite sur les collines surplombant le lac Mugesera. D’une superficie de 17 hectares, la centrale a coûté 23,7 Millions de dollars. Tokyo et Sendaï, au Japon, ont aménagé des éco-quartiers faisant la part belle à l’énergie solaire. Babcock Ranch, en Floride, semble même partie pour devenir la première « ville solaire » au monde.
Crédit photo: s3-eu-central-1.amazonaws.com & cleverdist.com
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