Face aux changements climatiques, l’agriculture biologique et agro-écologique est une alternative incontournable a plaidé vendredi à Thies Marieme Sow la Présidente du Conseil d’Administration (PCA) de l’ONG Enda Tiers-monde.
Afin de mieux lutter pour la préservation de l’environnement et de la biodiversité, il est important d’accorder une plus grande place à l’agriculture biologique a soutenu Marieme Sow lors d’un atelier du programme de lutte contre les changements climatiques, dans le Cadre du Processus des Contributions prévues Déterminées au niveau National (CPDN), portant sur les prévisions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Une bonne gestion rationnelle des ressources naturelles peut également contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique, dont les terres sont fortement lessivées, d’où la nécessité de les fertiliser » a t-elle plaidé.
Selon l’APS qui donne l’information, la rencontre de Thies s’est tenue à l’initiative de la Fédération Nationale pour l’Agriculture Biologique (FENAB) et entre en droite ligne dans la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat obtenu en décembre dernier. A cette occasion, 195 chefs de délégations venues du monde entier avaient décidé par consensus dans la capitale française, de limiter le réchauffement climatique « bien en dessous de 2°C » et de poursuivre les efforts pour arriver à 1,5°C. Il est à noter que depuis lors, les pays africains notamment déplore les lenteurs dans l’application des mesures d’accompagnement liées au consensus de Paris.
L’agriculture biologique pour sa part constitue un mode de production qui trouve son originalité dans le recours à des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants.
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