l’Afrique doit impérativement bâtir une économie du savoir pour «émerger» a déclaré mercredi à Dakar le recteur de l’université du Cameroun lors de la 4ème conférence du Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA).
Des personnalités de haut rang dans le monde de la science, chercheurs et professeurs d’Afrique et d’ailleurs ont honoré se sont donnés rendez-vous dans la capitale sénégalaise afin de réfléchir sur un «mouvement pour le libre accès et l’avenir de l’économie africaine du savoir». Devant ce parterre d’invités, monsieur Thimbeu a souligné que les pays qui ont le plus de savoir sont les plus développés.
« l’Afrique doit impérativement bâtir une économie du savoir pour émerger, d’abord produire, ensuite diffuser via le libre accès, sans oublier l’ appropriation du savoir par les masses et enfin la gestion de la connaissance » a martelé le professeur camerounais.
Pour lui, le fossé qu’il y’a entre l’Afrique et le reste du monde découle de la place insignifiante qu’on accorde à la science dans le continent.
« la fracture ou ce trou béant entre l’Amérique et l’Afrique est une rupture dans le domaine du savoir .Il est urgent d’investir dans la «diffusion des innovations du savoir » a t-il soutenu.
L’universitaire a par ailleurs invité les pays africains qui ont des programme d’émergence à aller vers une démocratisation et une déprivatisation de la connaissance.
« Déprivatiser le savoir » , le terme reviendra dans la bouche de plusieurs orateurs. Il s’agit selon eux de permettre aux africains d’accéder à la connaissance, de permettre aux scientifiques du monde d’avoir accès aux productions du continent et surtout inciter les étudiants à s’intéresser à la recherche.
Discussion à ce sujet post