La 159eme édition de la Journée Internationale de la Femme se prépare. Célébrée le 8 mars de chaque année, elle sera placée au Burkina Faso sous le thème « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives ».
Le thème de cette année est très attendu, pourrait-on dire, eu égard à la place qu’occupe la femme burkinabé dans l’agriculture du pays.
Dans un récent recensement Général de l’Agriculture publié par lefaso.net, il apparaît que les femmes occupent plus de 60% des activités de production dans l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, la sylviculture, le petit commerce, la transformation des produits agrosylvopastoraux. Dans l’agriculture pluviale, elles représentent 52% des actifs agricoles des ménages. Pour la production maraîchère, la proportion des femmes est de 45%. Quant à l’élevage, il est pratiqué par 47, 2% de femmes. Là où le bas blesse, est que malgré tous ces efforts, la femme burkinabé est surtout dans agriculture de subsistance et d’autoconsommation pour la survie de leurs ménages.
Suffisant pour poser le débat et pousser les autorités du pays à favorise l’autonomisation économiques des femmes. Il s’agit de promouvoir l’entrepreneuriat agricole en leur facilitant l’accès à la terre et surtout aux financements.
En écho à cet appel, le gouvernement a invité les burkinabé à porter le 08 mars symboliquement, le pagne traditionnel Faso danfani, afin de contribuer à valoriser la production et la transformation du coton par les tisseuses.
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