Le gouvernement sénégalais a revisité son programme de coopération avec les Etats-Unis. Selon les chiffres, le gouvernement américain a injecté 1231 milliards de FCFA depuis 1961.
Les travaux de la revue annuelle conjointe du programme de coopération entre les USA et le Sénégal ont été revisités à Dakar. Ce rendez-vous a été une occasion de revoir les composants du programme, d’identifier les différentes contraintes afin de trouver les solutions adéquates. Selon le ministre de l’économie, des finances et du plan du Sénégal, Amadou Bâ ce programme bilatéral, qui a débuté en 1961, s’est intensifié au fil des années pour atteindre un montant cumulé d’environ 1 231 milliards de FCFA en 2016.« Depuis 1961, les Etats Unis ont investi au Sénégal à hauteur de 1231 milliards de FCFA. Comme en attestent ces chiffres, je puis affirmer sans aucun doute que ce programme bilatéral figure parmi les plus importants en matière de coopération entre le Sénégal et ses partenaires », a soutenu le ministre.
En prélude à ce partenariat, le gouvernement sénégalais et l’USAID ont signé en Septembre 2015, quatre accords d’assistance d’un montant global de 465,736 millions de dollars Us, soit environ 232 milliards 868 millions F CFA dans les domaines de « la Santé », de « l’Education », de « la Croissance économique » et de « la Bonne Gouvernance et Démocratie ». Selon Amadou Ba, ces acquis reflètent bien la politique du chef du gouvernement qu’est le PSE. « Le prolongement de ces accords qui s’étend jusqu’en 2020 s’articule harmonieusement aux axes stratégiques du Plan Sénégal émergent (PSE) et traduit une volonté forte du Gouvernement Américain de s’aligner sur les priorités définies par l’Etat du Sénégal. Les Etats-Unis ont compris l’importance que revêt le Plan Sénégal Emergent (PSE) pour le Président de la République et la pertinence de la vision qui le sous-tend », précise le ministre.
Toutefois ; malgré la bonne coopération, certains secteurs comme l’éducation rencontre des difficultés qui risquent d’entraver la bonne exécution du projet ; faute de politique adéquate ; reconnait le ministre.
« J’en citerai quelques-unes : l’absence d’une politique de maintenance des infrastructures scolaires, la difficulté de mobiliser le secteur privé pour le financement et la pérennisation des programmes du secteur de l’éducation, la faible mobilisation communautaire dans le processus de l’atteinte des résultats scolaires »
Malgré les bonne résultats enregistrés, le programme Croissance Economique demeure confronté à certains défis tels que l’insuffisance des infrastructures de stockage et des ressources humaines, la faiblesse de l’harmonisation des approches et de la coordination des programmes d’eau et d’assainissement en milieu rural et une insuffisance de la coordination avec les différentes initiatives gouvernementales tels que le Programme National d’Investissement agricole (PNIA).
Des points comme la promotion de la transparence et la responsabilité à tous les niveaux de l’Administration, l’appui aux processus politique et électoral, ainsi que le processus de paix e en Casamance.
Bandiaré Ndoye ( Stagiaire)
Discussion à ce sujet post