Les relations entre le Sénégal et le Mali, le conseil des ministres à Kédougou et les profits de l’économie numérique sont les grands points de l’actualité économique de la semaine du 13 au 18 Avril 2014.
Le Président Ibrahima Boubacar Keïta a effectué les 14 et 15 avril dernier sa «première visite d’Etat en terre fraternelle et africaine du Sénégal qui durera deux jours sur invitation de son homologue sénégalais, Macky Sall», a annoncé Le quotidien.sn. Évoquant les relations des 2 anciennes colonies françaises, nos confrères ont mis l’accent sur le volet économique de cette visite. En effet, 70% du commerce malien passant par le port de Dakar, cette relation a une importance capitale pour le Sénégal. D’où la volonté du président Sall de ménager son homologue après l’épisode Soumaïla Cissé. Nom du candidat rival de IBK lors de la dernière élection présidentielle. L’agence de presse sénégalaise a de son côté repris le discours de satisfaction de IBK devant ses compatriotes vivant au Sénégal à l’Université Cheikh Anta Diop. Le président Keïta a qualifié son séjour de »très fraternel et chaleureux. «Rien n’a manqué, rien n’a manqué pour la qualification de cette visite. L’accueil (a été) chaleureux et fraternel», a-t-il indiqué. Parlant des retombés de la visite, Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé que le Sénégal va ouvrir son stock énergie pour permettre à son pays de combler son gap. «C’est la vraie fraternité. Bravo le Sénégal ! Bravo le Mali!», a poursuivi le président malien. Abordant le problème du rail Dakar Bamako, Rewmi.com renseigne que cet axe de circulation sera promu par les présidents. Ibrahima Boubacar Keita a reconnu que « le chemin de fer est incontournable pour l’approvisionnement du Mali ». alors que Macky Sall a souligné »l’ambition de renouveler le chemin de fer pour que les populations se retrouvent ».
Sur cette lancée, il a ajouté que les deux pays veulent un rail moderne et leur coopération s’inscrit dans la prospective et l’efficacité.
Au lendemain de cette visite, le Président de la République Macky Sall s’est envolé pour le Sénégal oriental. Plus précisément à Sabodola (région de Kédougou) où il a offert deux millions de francs CFA aux femmes qui travaillent au périmètre maraicher de Faloumbou, lit-on sur le site de l’APS. Une visite de 48 heures, dans le cadre des conseils des ministres décentralisés. «Dans le cadre de la synthèse, nous sommes restés dans ce qui est prévu au niveau du plan triennal d’investissement prioritaire d’un montant de 109,209 milliards pour la période 2014-201 »’, a dit Mme Touré, repris par le site Soleilonline. Elle a indiqué que le plan lui-même est de 192 milliards après le conseil des ministres.
Une autre actualité qui a dominé les titres des pages économie de la semaine est l’affaire Karim Wade. La justice a décidé le renvoi de M Wade devant un tribunal. Le fils de l’ancien président sénégalais est poursuivi pour enrichissement illicite. Cela fait un an qu’il est en détention préventive à la prison Rebeuss. De source proche du dossier, la Cour de répression de l’enrichissement illicite a deux mois pour organiser un procès. L’épilogue d’une longue attente après près de deux ans d’enquête écrit RFI.fr. Lequotidien.sn indique que le procès si l’on en croit se déroulera au mois de juin pour clore cette affaire.
Dans des proportions moindres, les sites d’information retiendront les publications de bilan d’activité de la Sontael qui continue de faire de bons résultats à la BRVM selon Soleilonline avec 190 milliards de bénéfices en 2013.
Une autre entreprise qui fait des profits, c’est Ecobank. Elle se positionne comme une Banque leader au Sénégal. Pour l’exercice 2013 elle a annoncé un bénéfice de 157% selon l’Agence Ecofin .
L’économie numérique n’a pas été en reste. Selon l’expert Raul Katz il est vital pour le Sénégal de se limiter à trois opérateurs téléphoniques pour stimuler l’économie et les innovations. Selon EnQuêteplus qui reprend ses propos, il a invité les autorités sénégalaises à se tourner vers les facteurs favorisant l’impact indirect des télécoms (accroissement de l’intensité des usages, innovations technologiques, etc.), car elles vont par la suite permettre de baisser les taxes portant sur l’acquisition de nouveaux équipements de communication et de connectivité, de même que réduire le coût total supporté par les utilisateurs.