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Contributions : Réflexions pour le développement de l’Agriculture et de l’élevage au Sénégal

par La Rédaction
2 novembre 2014
En Agriculture, Élevage, Hydraulique, Idées, Innovations, Libre Pensée

Ancien ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, M. Habib Sy propose sa réflexion sur les secteurs de l’Agriculture et de l’élevage. 


Par Habib SY
Par Habib SY

Selon certains historiens, il y’a des milliers d’années, les chasseurs préhistoriques eurent  l’idée géniale de sélectionner les meilleures parmi les graines de céréales sauvages et de les semer. En même temps, ils se mirent à élever du bétail au lieu de le chasser. L’Agriculture serait ainsi née en Égypte, aux  abords du  Nil ou, dans ce qui est communément appelé «  le croissant fertile », le triangle entre l’Égypte, la Mésopotamie et l’Iran. La révolution agricole permit  à l’humanité de s’accroitre et de s’installer dans la voie du progrès. Mais, elle n’a pas suivi la même trajectoire  dans tous les pays du monde. En ce qui concerne l’Afrique en général et, le Sénégal en particulier,  plus de 50 ans après notre accession à l’indépendance, la plupart pays n’ont pas encore trouvé la voie du développement agricole. A titre d’illustration, le Sénégal demeure un importateur net de céréales et de produits d’élevage.

Les  importations de riz sont passées de 650 789 tonnes en 2010 à 918 897 tonnes en 2012, soit en valeur monétaire, de 130, 8 milliards à 207,6 milliards de francs CFA. Quant à  l’élevage, il occupe 350 000 familles, soit environ 3 millions  d’individus.

Tout de même, les importations de lait sont estimées à 60 milliards de francs CFA en 2013. Pour expliquer ce paradoxe, nombre de  personnalités politiques  et de membre d’organisations paysannes affirment souvent, lors de débats organisés par la presse, que  le Sénégal n’a jamais  eu de politique agricole.

Ce qui vaudrait dire que pendant plus d’un demi-siècle, l’élite dirigeante a conduit le destin d’environ 70% de la population active du pays sans orientation ou objectif précis. De telles  allégations doivent être classées dans la catégorie des critiques faciles et fallacieuses.

Des politiques agricoles ont été effectivement mises en œuvre au Sénégal ; mais elles n’ont pas produit les résultats escomptés.

A travers cette modeste contribution, nous n’avons d’autre ambition que de donner notre vision pour une Autre Politique Agricole, qui pourrait sous-tendre durablement la construction d’un Sénégal Nouveau et, de prospérité partagée entre des citoyens d’égale dignité.

Au mois de juillet 2003, nous avons représenté  le Sénégal à la réunion du Conseil des Ministres de l’Agriculture d’Afrique à Maputo, au Mozambique.

Comme à l’accoutumée, le conseil devait précéder la Conférence  des chefs d’États  qui, cette année,  adopta  le Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture  Africaine (PDDAA).

Au cours du conseil, Monsieur Amara Essy, ancien ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, nous rapporta cette anecdote que nous  racontons  de mémoire : au cours d’un conseil des ministres, le ministre Ivoirien de la défense demanda au Président Houphouët Boigny, de bien vouloir donner des instructions au ministre des finances, pour une rallonge du budget de son département, afin d’acheter des armes, pour la sécurité du pays.

Le président Houphouët Boigny  demanda au ministre des finances  s’il avait  cet argent. La réponse du  ministre des finances fut affirmative ; et alors !

Le président Houphouët  Boigny lui dit : «  Monsieur le ministre des finances, cet argent, donnez plutôt au ministre de l’agriculture, car la première sécurité, c’est de donner  à manger aux populations. »

Cette anecdote nous inspira l’idée   d’un ratio au secteur de l’agriculture dans les budgets des pays Africains. Nous nous sommes souvenu du secteur de la  santé, qui déjà, à cette époque, faisait l’objet d’une norme budgétaire  fixée  aux États par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Aussi, lors de notre intervention,   avons-nous proposé  que  10% à 15% des budgets des pays africains soient affectés  à l’agriculture.

Le président du conseil des ministres trouva l’idée pertinente et, proposa au conseil de retenir un ratio de 10% qui, par la suite, sera  adopté par la Conférence des Chefs d’État.

Monsieur Jacques Diouf, ancien Directeur Général de la FAO, était présent à cette réunion. Nous pouvons donc  affirmer, sans fausse modestie, que nous sommes  l’inspirateur de cette décision.

Mais, dans notre entendement, il s’agissait de 10%, en termes d’investissement.

Étant entendu que, depuis l’accession  à  la souveraineté internationale des pays africains, dans la majorité des États, l’agriculture n’a pas encore bénéficié d’investissements  substantiels pour son développement.

Fort de cela,  à notre avis, c’est un impératif, qu’un Plan pour la Rénovation  de l’Agriculture et de l’Élevage du Sénégal (PRAES), « YEESAL MBAY AK CIAAMMU  SENEGAL»  soit élaboré et mis en œuvre  pour sortir notre agriculture de la situation où elle se trouve depuis des décennies.

Le plan qui réaliserait des investissements massifs pour l’agriculture, l’élevage et l’hydraulique rurale, devrait être quinquennal.

L’objectif principal du plan, par référence à la révolution verte indienne, sera de contracter le temps de production et, constituer des réserves alimentaires suffisantes, pour nourrir toute la population sénégalaise, même en période de calamite naturelle.

Le professeur Swaminathan, père de la révolution verte de l’Inde, nous révélait, lors de la première édition du « DAKAR agricole », au mois de février 2005, que son pays produit maintenant en quatre ans, ce qu’il produisait en mille ans.

Au Sénégal, 270 milliards de francs CFA devraient être investis chaque année, exclusivement pour la production,  la transformation et la commercialisation des produits agricoles  et de l’élevage et la maitrise de l’eau.

Cela équivaudrait à plus de 1360 milliards de francs CFA d’investissement  tous les cinq ans, dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique rurale, sur fonds propres.

Après une décennie, c’est dire  deux plans quinquennaux, les investissements pourraient  être dégressifs au profit d’autres secteurs.

Ce montant pourrait augmenter, étant entendu que nous avons fait une estimation sur la base de 10% du budget actuel du Sénégal, pour l’agriculture au sens large, en y incluant l’élevage et l’hydraulique rurale.

En tenant compte de l’appui des partenaires au développement et, des transferts provenant des ministères de l’élevage et de l’hydraulique, le budget d’investissement pourrait dépasser 2000 milliards de francs CFA.

En comparaison, l’ensemble des engagements des différentes parties au Plan d’investissement (PI), couvrant la période 2011-2015 ,dans le cadre  du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA), a été évalué à 1346 milliards de francs CFA (fonctionnement et investissement inclus.)

L’État du Sénégal s’est engagé seulement pour 32 %, et les autres parties prenantes pour 18 %.

L’écart de financement (de 50 %) est à chercher auprès d’autres partenaires.

Cette ère doit être révolue. Nous ne devons plus dépendre essentiellement de contributions extérieures   pour une question de souveraineté nationale, telle que la sécurité alimentaire.

Les investissements seront réalisés  sur la base de régions agro écologiques, déterminées par les experts.

Il sera aussi procédé à  une révision de tous les projets agricoles financés par nos partenaires au développement, dont la plupart n’ont pas donné les résultats attendus pour les pouvoirs publics  et les populations concernées.

Il faudrait se souvenir que, les pays dits émergents ont utilisé principalement trois leviers pour s’installer dans la voie du développement :

-des investissements massifs dans les secteurs de l’agriculture et des infrastructures, avec l’objectif prioritaire de nourrir suffisamment les populations d’abord.

-le développement des exportations, selon les avantages comparatifs du pays, pour avoir les revenus nécessaires, pour financer les investissements. (Au Sénégal, on pourrait miser sur les potentialités de l’horticulture.)

– le développement de la consommation intérieure, par l’augmentation des revenus des populations.

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