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Home Interviews

“Il faut que l’Etat nous accompagne”

par Amayi Badji
14 mai 2014
En Interviews
AP_Ngoné-Ndour
Ngoné Ndour, patronne de Prince Arts

La baisse des ventes, les rapports entre artistes et maisons de productions, en passant par la disparition imminente du BSDA, Ngoné Ndour diagnostique toutes les questions relatives à l’industrie de la musique. La patronne de Prince Arts est convaincue que sans le soutien de l’Etat, les choses risquent d’être compliquées. Entretien.

Quelle analyse faites-vous de l’industrie de la musique?
L’analyse que je fais de la situation de la culture au Sénégal est celle que tout le monde fait. Il y a beaucoup de problèmes, principalement dans la musique. Mais, il faut vivre avec son temps. On est en 2014 et les réalités du moment font que certaines choses ne marchent plus. Quand les choses changent, il faut suivre la marche du monde.

Avec la baisse des ventes et la piraterie quelles stratégies pour exister ?  
En tout cas à notre niveau, on ne se focalise plus sur la vente des supports comme les Cd. Parce qu’on sait que c’est désuet. Dans les magasins qui vendent les produits électroniques on les trouve de moins en moins. Dans les voitures et les endroits où on écoute de la musique, c’est plus le numérique qui a la cote. Nous, on a changé de forme de travail depuis 4 ans. On a su très tôt que le Cd n’est plus en vogue. Maintenant c’est le numérique, les téléchargements, la vente en ligne, ce qui se passe sur Internet, mais pas les supports. Cela se passe là bas maintenant. Même en Europe les artistes qui sortent des albums se tournent plus vers ce créneau. Peut être que les supports sont des choses qui sont incontournables, mais cela reste marginal.
Pour la musique aujourd’hui, les sorties des albums sont plus des effets d’annonces de promotion pour l’artiste ou de son spectacle. Au niveau de Prince Arts, on adopte une stratégie qui embrasse cette voie en proposant à nos artistes en plus de la production, des séries de produits qui leur rapportent plus d’argent que la vente des Cd. La dure réalité du moment est que le Cd ne peut plus nourrir son artiste. Il faut se diversifier pour survivre et vivre de son art. Des fois par d’autres projets audiovisuels. Pour aller avec l’air du temps.

Pour acheter en ligne, il faut une carte bancaire et cela n’est pas évident au Sénégal.  Est-ce que cela n’est pas un frein à son développement ? 
C’est vrai, en général on ne se fait pas d’argent sur la vente d’albums mais on ne peut pas, ne pas le faire. Les anciens supports ne permettent pas de gagner de l’argent, les nouveaux supports non plus, mais ceci est dû principalement au faible taux de pénétration d’Internet au Sénégal et en Afrique plus particulièrement. Là où on peut se faire de l’argent, c’est au niveau des spectacles vivants. Mais il faut reconnaître que c’est un créneau qui est plombé aussi par la surtaxe (Perception Municipale 15%, BSDA 12%, etc.). On gagne de l’argent quand on parvient à intéresser des sponsors ou d’autres organismes qui voudront vous accompagner dans certains projets. Mais la vente d’album n’est pas rentable.

Parlez nous du rôle d’une maison de production comme Prince Arts ?
Un label de production est comme un mécène. Une personne qui a ses moyens financiers qu’il met à la disposition d’artistes en attendant qu’ils atteignent une notoriété qui leur permet de vivre de leur art. Il y a plusieurs types de labels, de maisons de production, mais rares sont comme nous. Nous disposons d’un directeur artistique qui se charge de diriger la carrière artistique d’un artiste. Ce dernier se charge de rendre consommable et digeste les productions des artistes. Le label ale pouvoir magique de transformer un artiste en le sortant du néant pour l’amener devant les lumières. Raison pour laquelle vous pouvez voir des artistes pétris de talents qui ne percent pas car n’ayant pas de label. Alors qu’au même moment, des personnes  qui sont moins talentueuses réussissent grâce au savoir faire d’un Label. C’est à peu près cela la maison de disque, un label. Je ne dis pas qu’on ne peut pas réussir sans les maisons de productions, mais c’est difficile.

Est-ce qu’un artiste peut évoluer en dehors des maisons de productions et faire son petit bonhomme de chemin ? 
Cela dépend des circonstances et de l’artiste. Il y a des artistes qui sont sortis de maisons de production et qui ont réussi. Ils ont emmagasiné beaucoup d’expérience, avant de s’en servir pour grandir. Mais la plupart ne le peuvent pas. Surtout quand on n’a pas fait les bancs ou qu’on n’a pas une certaine capacité d’organisation et de professionnalisme. Youssou Ndour est sorti d’un orchestre pour voler de ses propres ailes. Cela a réussi aujourd’hui, mais en son temps, il a du se montrer très professionnel et rigoureux dans tout ce qu’il a entrepris après cette séparation pour en arriver là aujourd’hui. Dans la chaine de production et de la gestion de carrière d’un artiste, il y a plusieurs niveaux. Il faut faire de sorte que tout le monde joue sa partition et apporte son talent. De l’auteur à l’arrangeur en passant par le manager, tout le monde participe à l’élaboration de l’album. C’est vrai que c’est l’artiste qui se retrouve sur scène pour sa prestation, mais c’est un travail d’équipe dans une maison de production.

Avez-vous un sentiment de regret quand vous voyez des artistes que vous avez produits, quitter le navire après quelques années de collaboration ?
Non! Il n y  a pas de sentiment de regret. Mais un goût d’inachevé, parce que le travail n’est pas fini, mais pas de regret. Car on s’est investi corps et âme dans un travail qu’on aime. Maintenant, si au final, l’artiste nous quitte ça nous touche. Le pincement du cœur provient de la manière avec laquelle les parties vont se séparer. Il y a de belles séparations, mais il y en a d’autres qui sont plus délicates.

Beaucoup de professionnels pointent du doigt le manque de rigueur dans l’élaboration, des contrats qui lient les artistes et les  maisons de production pour expliquer le nombre important de divorce entre les deux parties…
Nous, à notre niveau, on travaille avec des artistes sous contrat. C’est pour une durée bien déterminée. Maintenant, il arrivera toujours un moment où il faudra renouveler les contrats. Il reste un contrat moral qui lie l’artiste et la maison de production. Si l’artiste va quitter le navire, je m’attends toujours à un mot de ce dernier pour expliquer ses choix.

Est ce que les musiciens qui sortent des labels ne compliquent pas leur carrière?
Les constats sont là, il y’en a beaucoup. Mais ce n’est pas parce qu’ils ont quitté le label, mais plutôt parce qu’il n’y a pas eu l’organisation qu’il fallait derrière. Si quelqu’un décide de sortir, il doit au moins s’assurer d’avoir un encadrement très professionnel, avec de grandes ambitions. Certains échouent, parce qu’ils ont décidé de changer la direction que le label avait choisi pour eux. Mais le problème de beaucoup d’artistes, c’est qu’ils sont beaucoup plus dans la concurrence que dans le travail. Le buzz tout court ne suffit pas, il faut une équipe très professionnelle, pour faire profiter à l’artiste de son aura. Et c’est ça le travail de la maison de disque.

Donc c’est vous qui déclinez la trajectoire à suivre ?
Mais il faut reconnaître que le milieu de la culture est dur, parce qu’il n’y a pas de dispositif mis en place par l’Etat pour un peu soutenir le secteur. S’il y a avait des fonds, on aurait pu tirer tout le potentiel de qui est à mon avis, un vrai levier de développement, mais le secteur a un manque d’organisation et de professionnalisation. Chaque jour, des artistes viennent nous voir, c’est des gens pétris de talents, mais on ne peut pas aider tout le monde.
Aujourd’hui, il n’y a que le secteur privé qui s’investit.  La production coûte cher, il faut payer les musiciens, la vidéo à elle seule peut coûter 1 million, les affiches et autres, c’est beaucoup de sous.

Exit le BSDA. Qu’est ce qui va changer avec la structure que vous avez tant réclamée ?
Beaucoup de choses. Déjà, il y aura un autre type de droit, ce qu’on appelle les «droits voisins», ça va permettre aux artistes interprètes et aux producteurs de percevoir des redevances. C’est immense. Il faut savoir que le BSDA ne gère que le droit d’auteur. Aujourd’hui, avec la société de gestion collective, c’est un grand espoir, pour gagner un peu plus avec l’arrivée de la copie privée et de la rémunération équitable. Par exemple, on compte beaucoup sur la copie privée qui est une redevance perçue sur les supports analogiques ou numériques, amovibles ou non. Cette redevance est versée par les importateurs et les fabricants. Le plus important, c’est que ce ne sera pas une société d’Etat, mais ce sera une société privée qui va appartenir aux ayants droit qui sont les auteurs, les artistes interprètes et les producteurs et éditeurs. Le conseil d’administration a été mis en place, on attend de créer la structure et d’avoir l’agrément pour dissoudre le BSDA. Mais ça ne suffit pas, il faut que l’Etat nous accompagne.

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