L’Etat du Sénégal doit renforcer les politiques dans les secteurs tels que l’Agriculture, l’éducation et la protection sociale. Ce sont les résultats des études menées par le Consortium pour la Recherche Economique et Social (CRES) qui le disent.
La 1ère Edition du Forum national de vulgarisation des résultats de la recherche économique et sociale au Sénégal, a été l’occasion pour le Consortium pour la Recherche Economique et Social (CRES) d’apporter sa pierre à l’édifice publique. Au cours de cette rencontre présidée par le Premier ministre Aminata Touré, M. Abdoul Aziz Diéye, Président du Conseil d’Administration du CRES est revenu largement sur l’importance des études comparatives menées par le monde de la science pour espérer une prise en compte dans les différentes stratégies politiques de nos Etats. «Le gouvernement du Sénégal doit s’engager davantage dans la mise en œuvre de politiques majeures dans des domaines tels que l’agriculture, l’éducation et la protection sociale, ceci en prenant en compte les résultats présentés à ce forum », préconise-t-il.
Un appel qui semble avoir trouvé un écho favorable. C’est du moins ce qui ressort des propos du chef du gouvernement. «Je remercie le CRES et le Secrétariat permanent de la Stratégie de Croissance Accélérée pour le travail conjointement mené. Le gouvernement du Sénégal s’est instruit résolument dans une complicité interactive entre le monde de la recherche et celui des décideurs» dira Aminata Touré. «Les thématiques objets de ce forum sont en parfaite adéquation avec les ambitions du président de la République. La finalité de ce Forum c’est de créer un espace d’échanges entre chercheurs, décideurs publics, acteurs privés et partenaires techniques et sociaux sur les résultats de recherches et sur les politiques publiques mises en œuvre. J’engage tous les ministères à assoir un partenariat scientifique et à prendre en compte les résultats de ce Forum », a-t-elle ajouté. .
Avec des sessions essentiellement tournées vers les questions de développement, cette rencontre a regroupé d’éminents chercheurs et professeurs qui ont eu à présenter des résultats pertinents sur les secteurs de l’agriculture, la protection sociale et l’éducation. Par exemple, si l’on en croit le professeur François Joseph Cabral qui présentait une expérience, la pluviométrie était à la fois un facteur de croissance économique et de pauvreté dans l’agriculture. Des résultats qui sont le fruit d’une étude menée sur la base d’une étude comparative entre le Sénégal et le Burkina Faso.
Le secteur de la protection sociale a, lui aussi, fait l’objet d’un diagnostic. Selon les résultats, les personnes vulnérables au Sénégal sont principalement parmi les petits agriculteurs indépendants dans les zones rurales, les ménages, les chômeurs et les mariés monogames. C’est en tout cas ce qui ressort des études du professeur Mbaye Diène.
Par ailleurs, pour ce qui est de la question du financement du secteur de l’éducation, les experts estiment qu’une utilisation rationnelle des ressources additionnelles en éducation devrait être faite pour éviter une décroissance des ressources et une optimisation des résultats.
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