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L’héritage économique de Mandela en questions…

Maintenant que le patriarche célébrissime Nelson Mandela est enterré sous le flot des superlatifs, c’est le moment de poser un regard rétrospectif sur sa gestion de l’économique en tant que chef de l’Etat de l’Afrique du Sud.  

par abbey33j072463
19 décembre 2013
En Actualités, Ailleurs

Funerailles-Nelson-Mandela

 

Le monde entier retient de Madiba aura été un homme intègre dont le combat pour une Afrique du Sud digne et égalitaire, avec une nation arc-en-ciel, restera encore dans les mémoires. Mais, au- delà des acquis politiques et socioculturels, un point particulier sera pointé sur les réformes économiques que l’ANC aura initiées après leur accession au pouvoir. Les fractures sociales, résultant de politique de l’Apartheid, étaient telles que le peuple noir avait acculé un retard très important sur le développement économique. Manela et son gouvernement avaient hérité d’une économie en récession forte et d’une inflation qui avait atteint son paroxysme.

Les grandes réformes de l’ANC

Dès son accession à la magistrature suprême en 1994, l’une des réformes les plus importantes de Mandela a été la réduction des dépenses de l’Etat dans des secteurs, jugés «non-prioritaires». En 1995, l’Etat entreprend des coupes budgétaires, dans un premier temps, pour les réorienter vers d’autres dépenses, notamment à but social, plus importantes. L’objectif de ces réformes était de stimuler le retour des investisseurs en Afrique du Sud. Pour ce faire, le régime a favorisé l’ouverture des frontières au commerce international. Ce qui a permis l’arrivée de capitaux étrangers et amorcé la transition de l’Afrique du Sud vers une économie de services. Cette réforme a permis de faire grimper le Produit intérieur brut réel de l’Afrique du Sud à 68% entre 1993 et 2008.

Au cours de la même période, le PIB par habitant a progressé de 36%. Cette progression s’est beaucoup plus ressentie dans les infrastructures du pays.  Autres réforme importante du régime, la réforme foncière qui a été l’une des plus critiquée du régime de l’ANC. A la base, il était question de redistribuer les terres agricoles largement détenues par les Blancs. Le constat dans l’application de cette réforme est qu’il a été très mal perçu. Il n’y a pas eu un réel transfert des terres des fermiers blancs au bénéfice des populations noires. Heureusement ou non, c’est selon, il n’y a pas eu de «remake» du modèle zimbabwéen…

Le paradoxe sud-africain

Mais à partir de 1996, l’économie reprend son ascension. Le gouvernement de technocrates, mis en place par Nelson Mandela, commence à atteindre ses objectifs. En 1996, il nomme Trevor Manuel, un métis, qui devient le premier ministre des finances non blanc de la République d’Afrique du Sud. Ce dernier qui inspirait énormément confiance aux milieux d’affaires, devait gérer une économie bénéficiant d’une forte croissance mais aussi devait faire face à une situation sociale encore explosive, de très fortes inégalités des revenus, des revendications élevées en termes de logements et un chômage qui croît et atteint 40% de la population active.

Les investisseurs signent leur retour et les affaires semblent reprendre de plus belle dans la nation arc-en-ciel.  Au cours des cinq premières années du régime démocratique instauré par Mandela, 3 millions de personnes ont accès à de l’eau potable. Madiba opte pour une économie libérale au détriment celle prônée par son attachement politique de gauche. Pendant que l’économie sud-africaine prenait le chemin de l’ascension, on observa une explosion du chômage et les inégalités se font de plus en plus ressentir. Depuis 1995, le taux de chômage officiel est passé de 15,6 % à 25% dans le pays. Des économistes estiment même que le taux de chômage réel serait plus près des 40%.

Il y a eu aussi la politique du black empowerment qui consistait à accompagner la transformation économique de l’Afrique du Sud post- Apartheid par une promotion des dirigeants noirs au cœur de l’économie. L’objectif était de créer une bourgeoisie noire qui pourrait, à terme, prendre en charge les destinées économique de la puissance sud-africaine, sans trop de heurts.

Aujourd’hui, à l’heure du bilan, les commentaires vont bon train. Certains soutiennent que c’est un scénario ultra-libéral qui veut que les plus riches (noirs, en particulier) s’enrichissent plus et les plus pauvres (noirs, toujours) s’appauvrissent encore plus. Selon Murray Leibbrandt, économiste à l’Université du Cap, «les inégalités de revenus ont également progressé depuis le mandat de Mandela à la tête du pays. Entre 1993 et 2008, les Blancs ont profité d’une augmentation de 62% des revenus par habitant». L’économie est en marche mais ses effets directs sont beaucoup plus ressentis par une minorité blanche qui, pour la plupart, serait encore proche du pouvoir en place. L’autre extrémité est représentée par le quart de la population qui vit encore sous le seuil de la pauvreté avec un revenu journalier de 1,25 dollar US.

L’homme d’Etat Mandela laisse derrière lui une nation arc-en-ciel démocratique forte et tournée résolument vers le développement. Mais son bilan économique reste mitigé plus précisément sur l’indice de l’insertion socio-professionnelle et la répartition inégale des richesses du pays. L’Afrique du Sud, considérée parmi les économies émergentes, continue certes de se développer mais à un rythme trop lent pour résorber le taux de chômage de plus en plus grandissant et pour une meilleure répartition des fruits de la croissance au profit des plus pauvres.

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