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Coassurance au Sénégal : des fortunes diverses

Le marché sénégalais n’en est pas à sa première expérience de coassurance. Néanmoins, cette couverture des risques pétroliers constitue une nouveauté. Les schémas sont tout à fait différents et les enjeux dans ce domaine, considérables.

par La Rédaction
2 septembre 2019
En Actualités, Afrique, Afrique de l'Ouest, Assurances
Coassurance au Sénégal : des fortunes diverses

L’initiative de création d’une coassurance pour garantir le risque pétrolier est une nouveauté au Sénégal. Au même titre que les découvertes pétrolières et gazières au large des côtes sénégalaises et qui bascule le pays au rang des producteurs de pétrole. Néanmoins, des expériences de coassurance ont bien été initiées dans d’autres domaines avec des fortunes diverses pour cette initiative qui consiste, pour les gestionnaires de risques, à se mettre ensemble pour assurer certains risques afin de limiter les indemnisations de gros sinistres.

C’est le cas du pool Assurance Maritime Corps (Amco), un pool de coassurance ou plusieurs sociétés sont membres et se mettent en commun pour garantir le risque qui est géré par cet organisme. Ainsi, chaque société dépose une caution afin que les règlements éventuels de sinistres et autres dommages se fassent avec diligence. Au fur et à mesure, certaines sociétés partenaires n’ont pas continué l’aventure et sont sorties du pool. En déclin aujourd’hui, ce pool continue de fonctionner, malgré tout, avec deux compagnies.

Il y a aussi le pool de micro-assurance Santé qui s’inscrit dans le cadre de la généralisation de l’Assurance au niveau national pour toutes les couches socioprofessionnelles, notamment le secteur informel. Il a été créé pour faire face à cette demande en exigeant des primes faibles. Malheureusement, ce n’est pas encore très développé.
Au Sénégal également, tous les grands risques sont coassurés. C’est le cas avec les risques des grandes compagnies comme la Sénélec, la Sar, les ICS, la Sonacos etc.

Mais ce ne sont pas tous les assureurs qui sont ensemble dans ces initiatives de coassurance. Comme l’illustre l’expérience du Pool Transport Public de Voyageurs (TPV), pour le compte duquel toutes les Compagnies d’assurances souscrivent au Sénégal. Le Pool TPV a été créé en 1998 par les Compagnies d’assurances exploitant la branche Automobile sur instruction des autorités de tutelle. Le Pool TPV permet une centralisation de la production et des sinistres pour la catégorie Transport public de voyageurs. Ainsi ce pool a été conçu comme un régulateur de l’Assurance automobile, notamment l’Assurance des transports de personnes. L’organisme gère le risque en créant des commissions.

Aujourd’hui encore, le Pool TPV marche bien. Alors qu’en fait, il a été mis sur pied lorsque la Nationale d’Assurance (NA) et la Mutuelle sénégalaise d’Assurances des transporteurs (MSAT), des sociétés spécialisées dans l’Assurance des voitures, ont été liquidées à cause d’un désordre indescriptible, en plus d’une féroce guerre des prix. En plus, il y a le fait que les assureurs ne payaient pas. En somme, il y avait beaucoup d’impayés et beaucoup d’accidents dans ce segment-là. Ce qui a été à l’origine de la faillite de ces sociétés.

À la suite de leur dépérissement, rendu effectif avec le retrait de leur agrément par la CIMA, ces sociétés du secteur se sont de nouveau réunies pour trouver une solution, étant donné que l’Assurance des voitures était obligatoire. Un maintien en l’état serait lourd de conséquences. Les accidents de la circulation vont s’accroitre et aucune société du secteur ne serait à mesure de supporter, seule, toutes les charges que cela suppose, surtout en termes d’indemnisation.

C’est sur ces entrefaites que l’Etat avait demandé, en son temps, au marché de créer un Pool TPV où toutes les sociétés évoluant dans le secteur automobile vont adhérer, y compris celles qui solliciteraient un agrément dans le futur.

Et dans cette nouvelle structure, il y aura un tarif unique qui sera appliqué pour éviter une guerre des prix, et également une stricte règlementation en ce qui concerne le paiement des sinistres.
Toutes choses qui font qu’aujourd’hui, le milieu est bien assaini, au grand dam de bon nombre de sociétés réfractaires à toute normalité. Mais l’expérience a montré que l’Assurance, c’est la mutualité, parce que le risque est minimisé, si les sociétés se regroupent. Une initiative qui s’est révélée payante très vite. Les assurés sont mieux payés, avec diligence, les accidents bien pris en charge, sans difficultés, et les compagnies gagnaient plus. Finalement, certaines qui avaient de faibles quotes-parts, réclamaient plus.
Comme on dit dans le milieu : il n’y a pas de mauvais risques en Assurances, il n’y a que des risques mal tarifés, mal gérés et mal payés, et que si on y met les moyens qu’il faut, on y gagne.

Risque de pointe vs Risque de masse

Au demeurant, la réussite de la coassurance dans le Pool TPV n’augure pas des mêmes desseins avec le risque pétrolier. Le schéma est différent et le défi plus grand avec le pétrole. En effet, les risques TPV appartiennent aux risques de masse en Assurance, alors que le pétrole et le gaz figurent dans la catégorie des risques de pointe. Ainsi, le risque de masse concerne des centaines de milliers de petits risques qui peuvent s’agréger et, pour autant, ça peut marcher. Alors qu’ici, il s’agit de risques de pointe. Ce qui veut dire qu’il y aura juste quelques contrats.

Cela dépend du nombre de groupes pétroliers présents au Sénégal. Mais ici, l’assuré est diffèrent de l’assuré TPV. Ce sont de grands groupes qui ont des conseillers et tout, et les capitaux en jeu ne sont pas les mêmes. Les capitaux en TPV sont dans les cordes des sociétés d’assurances. Cela ne constitue pas de problème, surtout qu’il y a la « barèmisation » qui permet de connaître les taux d’indemnisation pour chaque dommage. Autant dire que le risque est minime. Contrairement au pétrole où des milliards de Dollars sont en jeu. En guise d’illustration, rien que le risque Woodside (Ndlr : Compagnie pétrolière basée en Australie) qui se prépare là fait plus de 2 000 milliards de FCFA. Figurez-vous que si on agrège aujourd’hui tous les capitaux propres des sociétés d’assurances, il est difficile d’atteindre 100 milliards de FCFA, alors que rien que pour un risque ici fait entre 3 et 4 milliards de Dollars.

Difficile d’imaginer le coût d’une telle indemnisation si un site saute ou connaît des défaillances. Toutes choses qui font qu’avant que les financiers donnent leur aval d’allouer 3 milliards de Dollars pour fabriquer les champs pétroliers, ils s’assurent d’abord que toute la chaine soit couverte pour que, si ça saute, explose ou brûle, dès le lendemain, ils puissent recevoir leurs billes pour reconstruire.

In fine, dans ce secteur, l’Assurance est à la base de tout, même du quitus des financiers pour n’importe quel décaissement ou investissement. Une chose somme toute normale par ailleurs, parce que ce sont des gens qui ne savent pas attendre. Ils ne le peuvent, d’ailleurs, pas ! Parce qu’il y a le problème de la sécurité financière et même celui de l’Etat. Si un site saute et qu’on ne puisse pas le remplacer de suite, un arrêt de la production s’ensuit et de facto aussi, plus de revenus pétroliers ! Ce n’est pas de la blague.

Et à cela, s’ajoutent maintenant des risques de cumul avec le fait que les autres majors vont venir avec le pétrole et le gaz. On parle déjà de 15 à 20 milliards de Dollars en termes d’investissements pour British Petroleum (BP) et Kosmos Energy, pour les activités de développement du gaz. Les assureurs risquent d’être sur plusieurs fronts.

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