
«La création d’une telle Chambre reflète un certain degré de développement de l’industrie minière dans notre pays. Cette Chambre, que nous lançons, devra se développer, rester solide et performante pour que vive l’industrie minière au Sénégal. Cette création symbolise l’ambition que tous les acteurs ont pour cette industrie», a-t-il déclaré.
Il faut préciser que la Chambre des Mines du Sénégal regroupe 21 membres fondateurs dont 3 entreprises minières en opération, 2 en phase de constitution ou d’étude de faisabilité, 9 en phase de prospection et 7 membres associés et d’honneur. Elle a pour ambition de promouvoir l’intérêt de ses membres et du secteur minier sénégalais, de tisser des liens de coopération et de promouvoir les valeurs de responsabilité. Mais les acteurs devront faire face à de nombreux défis. «Si l’industrie extractive est déjà solidement installée pour le phosphate et les matériaux de carrière, elle est juste naissante pour les minéraux lourds et les métaux précieux et toujours en gestation pour d’autres. Il faut veiller à l’adéquation et à l’application des lois et règlements miniers, à la protection des investissements et des travailleurs. C’est tout ce qui peut rendre le Sénégal attractif pour les investissements miniers», argumente M. Diop.
Pour lui, la création de la CMDS reflète une forte ambition des acteurs pour le développement de l’industrie minière au Sénégal. Avec cette Chambre des Mines, le Sénégal est en train de suivre l’exemple du Ghana, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Niger.
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